Le député Jacques Cresta (PS), à gauche, chez les magistrats du Tribunal de Grande Instance de Perpignan.

Déterminé à défendre le projet de Cité judiciaire avec un financement exclusif de l’Etat, et non sous la forme d’un partenariat Public/ Privé (PPP), Jacques Cresta (PS), député de la 1ère circonscription des P-O et vice-président de la Région Languedoc-Roussillon en charge de l’Enseignement, qui s’est entretenu avec le cabinet de Mme la ministre de la Justice, Christiane Taubira, a souhaité visiter le palais de justice de Perpignan “afin de pouvoir apprécier les conditions de travail du personnel du Tribunal de Grande Instance (TGI)”.

A cette occasion, Jacques Cresta a été reçu par le président du TGI de Perpignan, Marc Puigssegur, le procureur de la République, Achille Kiriakidès, et le directeur des Greffes, Michel Hérail.

Cette rencontre, qui a eu lieu mercredi après-midi, a duré deux heures et elle a permis au travers également de la visite des locaux et de discussions avec le personnel, “de prendre le pouls de ce service public et de ses agents (…). Il faut d’ailleurs souligner le professionnalisme et le sens de l’Etat de l’ensemble des personnels qui, dans des conditions difficiles, continuent d’accomplir leurs missions avec un grand sens du service public”.

Une immersion chère au député qui lui a permis de s’imprégner concrètement des problématiques de Perpignan, “afin d’en informer la ministre et de plaider une nouvelle fois pour la sécurisation de l’accès au TGI et… la construction de la Cité judiciaire. Contrairement à l’ancien Président de la République, qui avait comparé les magistrats “à des petits pois”, je me félicite d’avoir rencontré des magistrats et des services judiciaires totalement investis dans leurs missions pour une justice à l’écoute et au service des citoyens (…)”.