Depuis hier soir, les candidatures à l’investiture du PS sur la ville de Perpignan pour les prochaines élections municipales, en mard 2014, sont bouclées.

Contre toute attente, Ségolène Neuville, députée de la 3ème circonscription et conseillère générale de Perpignan, n’a pas déposé sa candidature alors que, jusqu’ici, tout, ou presque, laissait croire qu’elle serait bien candidate même si, c’est vrai, à plusieurs reprises, dans les médias, la députée avait apporté de formels démentis aux rumeurs de toutes sortes sur le sujet.

Deux candidatures seulement ont donc été déposées et enregistrées dans les délais : celle de Me Jacqueline Amiel-Donat, tête de liste PS du Groupe d’Opposition municipale perpignanaise intitulé “Nouvelle Union avec la gauche” ; et celle de Jacques Cresta, député de la 1ère circonscription des P-O, vice-président de la Région Languedoc-Roussillon en charge des Lycées et de l’Education nationale, par ailleurs également 1er Secrétaire de la fédération catalane du Parti socialiste (PS).

C’est par un courrier recommandé avec accusé de réception adressé au secrétaire de section (le sénateur Christian Bourquin), que Me Jacqueline Amiel-Donat a fait acte de candidature, en soulignant notamment dans cette lettre “Tu as décidé de déroger au calendrier arrêté par notre Parti dans la circulaire nationale du 1er mars 2013, en anticipant le vote des militants électeurs de Perpignan pour la désignation de la tête de liste PS aux élections municipales de 2014. Ainsi que je te l’ai déjà écrit dans un courrier qui t’a été adressé le 1er février 2013, « je suis candidate à la candidature dans le strict respect de nos règles statutaires ». Je considère en effet que le travail réalisé par le Groupe d’opposition municipale que je préside depuis 2009, est apprécié par les perpignanaises et les perpignanais. Nous aurons par ailleurs, et plus que jamais, besoin d’être unis et notre Groupe d’opposition a maintenu, contre vents et marées, sa configuration initiale qui justifie sa dénomination « Nouvelle Union avec la Gauche » en réussissant même à l’élargir à EELV. Etant pour ma part pleinement respectueuse de chacun(e) et de tous les Partis représentés, nous avons eu au cours de ces années passées un fonctionnement de notre groupe où chacun a pu librement s’exprimer tout en restant unis (…). Ma candidature, présentée par la presse comme « naturelle », répond enfin à la volonté exprimée par près de 80% des militants, d’en finir avec le cumul de mandats : le travail qu’il conviendra d’entreprendre si la Ville de Perpignan passait enfin à gauche, sera gigantesque (…)”.