(Communiqué)

 

FRENE 66 – Fédération pour les Espaces Naturels et l’Environnement des Pyrénées-Orientales – membre de France Nature Environnement (siège social : FRENE 66 – 16, rue Petite-la-Réal 66000 Perpignan – Tél. 04 68 34 98 26 Mail : frene66@gmail.com), communique :

 

 

-“Pétition pour sauvegarder les berges de la Basse, bijoux de la ville de Perpignan

 

La décision de convertir les berges de la Basse en vélo route et en déambulatoire va porter un coup mortel au dernier espace de verdure et de tranquillité au centre de Perpignan. Ce projet électoraliste de l’ancienne municipalité est recyclé par la nouvelle sans que les riverains et la population aient été associés

 

Quelles qu’en soient ses modalités ce projet de cyclabilisation et piétonisation des berges de la Basse est à proscrire et n’emporte pas l’assentiment des habitants du quartier.

En effet, après :

-la minéralisation forcenée de l’avenue Torcatis, désormais dénaturée et outrageusement minéralisée et l’éradication sidérante du jardin exotique de la digue d’Orry,

-les « requalifications » des rues et avenues de Perpignan qui s’accompagnent systématiquement et méthodiquement de l’abattage des arbres qui les ornent au motif qu’ils dérangent,

-l’abattage indélébile et injustifié d’arbres centenaires du square Bir-Hakeim,

voici qu’on nous propose de liquider le dernier espace vert du centre-ville jusqu’à présent préservé, à de rares événements ponctuels prés, de toute présence humaine : les berges de la Basse !

Cet espace apaisé et apaisant de la présence humaine prédatrice (qu’on le veuille ou non), d’un milieu paysager actuellement inviolé, est apprécié de tous. Les berges de la Basse sont actuellement très bien comme ça. Il ne faut surtout pas y toucher et au contraire laisser les jardiniers municipaux poursuivre leur mise en valeur parfaitement maîtrisée à ce jour, au rythme des saisons, pour le plaisir visuel des Perpignanais et des touristes.

Ce projet contre-Nature est par ailleurs inutile pour les quelques cyclistes qui aujourd’hui empruntent la piste de Saint-Assiscle. Ils peuvent très bien circuler rue Courteline, puis le Quai de Genève et le Quai de Hanovre. Et ensuite rejoindre le centre ville par le Quai Nobel.

Dans le sens inverse (Palmarium – Saint-Assiscle), le boulevard Clemenceau et l’avenue de la Gare, puis la rue Courteline permettent de rejoindre la piste cyclable de Saint-Assiscle sans grands problèmes.

Laissons au centre-ville de Perpignan un droit de cité intact à la nature et à ses organismes vivants, hors la présence humaine, même à vélo.

Sanctuarisons la Basse en centre-ville !”.

Signez la pétition de la FRENE 66 à imprimer en consultant le site www.frene66.org

 

PETITION-VELO-ROUTE-BASSE-VF