Fouzi Bouhadi, conseiller municipal dans la majorité UMP du maire de Perpignan, nous prie d’insérer :

Fouzi Bouhadi, conseiller municipal de Perpignan.

M. Aliot, votre réponse laisse paraître une certaine nervosité, que vous avez du mal à dissimuler. En effet, je vous reconnais mieux quand vous faites tomber le masque.

 

Je reconnais la marque d’extrême droite basée sur les attaques personnelles pour dénigrer, salir, discréditer … mais en réalité vous n’avez démontré qu’une et une seule chose : vous êtes bien un homme d’extrême droite dont la frustration n’a pas de limite..

 

M. Aliot, mon ADN est celui qui m’a été transmis par mon père, ancien maréchal des logis chef dans l’armée Française, arrêté et déporté par les nazis en 1941 , évadé des camps de concentration Allemands la même année, et présent au débarquement du 16 août 1944 pour libérer la France.

 

C’est un ADN authentique qui a fait ses preuves, porteur de gênes de courage et de sacrifices, qui véhicule des valeurs de fraternité, de solidarité et de partage..

 

Ce n’est donc pas un ADN artificiel, développé dans les laboratoires de l’extrême droite.

 

C’est un ADN qui est très attaché à la liberté et à l’indépendance, qui vit et se développe dans l’honneur et la dignité, ce qui explique certaines de mes positions qui semblent vous étonner.

 

C’est un ADN allergique aux divisions et à la haine, qui résiste à la démagogie et au patriotisme électoraliste trompeur, qui refuse les manipulations et les confrontations des mémoires et qui oeuvre pour le rapprochement des peuples et des nations.

 

M.Aliot, vos allégations ridicules, de bas niveau, ne m’impressionnent guère et ne méritent aucune réponse de ma part. Elles révèlent votre véritable état d’esprit.

 

Je connais parfaitement les sujets sur lesquels vous surfez et vos propositions sont dangereuses. Vous en doutez bien, je n’épargnerai aucun effort pour les combattre.

 

M.Aliot, le communautarisme que vous faites semblant de dénoncer, vous le pratiquez au quotidien et de façon sélective.

 

M.Aliot, vous jouez au papy qui revient de guerre alors que vous êtes jeune, né 7 ans après l’indépendance de l’Algérie. Vous ne tromperez personne, sauf, peut être, vous-même !

 

Vous êtes tout le temps entrains de rabâcher des mensonges tantôt sur nos concitoyens musulmans et tantôt sur la guerre d’Algérie, une guerre que ni vous ni moi ne l’avons connu, et au lieu d’oeuvrer pour le rapprochement des peuples, pour

 

l’apaisement et la réconciliation des mémoires, comme je le fais, vous avez fait le choix d’attiser les haines et d’exploiter les souffrances à des fins électorales.

 

M.Aliot, la guerre d’Algérie est finie depuis plus de 50 ans et l’Algérie est définitivement indépendante, ne vous en déplaise !

 

M.Aliot, je pense que le FN est une maison qui est restée ancrée idéologiquement à l’extrême droite. La façade repeinte par Marine Le Pen a du mal à résister à la lumière du jour. A peine on gratte la première couche et le fond rouillé apparaît subitement.

 

Il ne suffit pas de dire « l’extrême droite : non ! », il faut s’attaquer à votre fond idéologique qui ne prend pas en considération l’évolution de la société dans laquelle nous vivons.

 

La fermeture des frontières, le repli sur soi, le retour au Franc et bien d’autres propositions fantaisistes de votre parti, illustrent objectivement l’impossibilité du FN à gérer le destin de nos villes, de notre pays, et ce n’est, hélas, pas dans la Russie de Poutine que vous trouveriez le pragmatisme et la lucidité qui vous font tant défaut.

 

Non, M.Aliot, le peuple Français n’a pas envie de revenir en arrière.

 

Je vous souhaite, Monsieur Aliot, de grandir pas seulement par l’esprit mais aussi par le coeur.

 

Il n y a pas que le cholestérol qui bouche les artères du coeur, la haine aussi”.