Jacques Deloncle, l’ex-conservateur du musée des arts et traditions populaires Casa Pairal de Perpignan (Castillet), a-t-il bénéficié de certaines protections au niveau politique, au sein de la municipalité de Perpignan ?

La question peut désormais être posée car l’on sait maintenant de source sûre et officielle que dès 2009 plusieurs plaintes avaient été déposées à la suite de disparitions suspectes dans l’inventaire de la Casa Pairal.

Ainsi, apprend-on, grâce à une intervention du député Jacques Cresta (PS) auprès du Tribunal de Grande Instance de Perpignan, en 2009, que le parquet de Perpignan avait déjà enregistré une procédrure “pour vol de numéraire (1 500 euros) au Musée du Castillet (Casa Pairal)”

Cela remonte donc bien avant que l’actuel maire de Perpignan, Jean-Marc Pujol (UMP), décide de metttre d’office “à la retraite” Jacques Deloncle à la suite de la découverte, début décembre 2012, chez un antiquaire perpignanais implanté à deux pas de la cathédrale Saint-Jean-Baptiste, de statuettes religieuses faisant partie du patrimoine… A cette époque récente, on s’en souvient, une plainte avait été déposée par l’actuelle municipalité.

Bien entendu, il n’a jamais été démontré que le conservateur du Musée Casa Païral de l’époque, Jacques Deloncle, était de près ou de loin responsable ou bénéficiaire de ces disparitions, mais l’on peut s’étonner qu’il soit resté en place dans un tel contexte de dysfonctionnement et que le maire de Perpignan, Jean-Paul Alduy alors, n’ait pas décidé de metttre un terme à leur collaboration.

Selon nos informations, le Parquet continuerait de débrouissailler le terrain pour exhumer d’anciennes plaintes…