– “Vous savez ce que je pense de la justice, il faut limiter ses pouvoirs (…)” : c’est ces termes que, hier matin, en présentant ses vÅ“ux à la presse des P-O, depuis la Maison de la Région à Perpignan, Christian Bourquin (PS), sénateur des P-O et président de la Région a accueilli sa condamnation définitive – de deux mois de prison avec sursis – dans une affaire où il était poursuivi “pour avoir privilégié l’agence perpignanaise Synthèse (NDLR, devenue Sens Inédit depuis), dirigée par (son ami) Pascal Provencel, dans l’attribution en 1999 d’un marché public de communication (…)”, alors qu’il occupait les fonctions de président du Conseil général des Pyrénées-Orientales (1998-2010).

Et Christian Bourquin de conclure (provisoirement ?) ce chapitre : “Je n’ai rien commis, je n’ai pas commis de délit, ce n’est pas moi qui suis fautif, ce sont les services mais j’en assume les responsabilités”.

Voici ce qu’on peut lire ce samedi 25 janvier 2014, sur le blog de Christian Bourquin, au sujet de cette affaire :

“Ce vendredi, ma journée a commencé à la Maison de la Région de Perpignan où je présentais mes vÅ“ux à la presse catalane. L’occasion de revenir sur les projets- phare de la Région pour cette année 2014 et qui consistent à poursuivre et amplifier le développement du département dans son ensemble. Mais, répondant aux questions des journalistes, ce fut aussi pour moi l’occasion de préciser ma position à l’égard de la décision rendue hier par la Cour de Cassation. Cette affaire qui remonte maintenant à plus de dix ans est d’abord et avant tout un différend administratif. Parce que j’étais le Président de cette collectivité à l’époque, j’endosse -et c’est la fonction qui le veut- la responsabilité de ce dossier à l’égard de la Justice. Un Président est de par la nature-même de sa fonction- le patron de l’administration. C’est aussi mon devoir de protéger les fonctionnaires qui au quotidien travaillent à l’administration de la collectivité. Un devoir que j’ai toujours pleinement assumé”.