La préfecture des Pyrénées-Orientales à Perpignan communique :

 

“Éloignement d’une personne de nationalité érythréenne en situation irrégulière sur le territoire français. Le préfet des Pyrénées-Orientales a procédé à l’éloignement d’une ressortissante érythréenne en application des décisions de justice prononcées à son encontre

 

Cette ressortissante érythréenne avait été interpellée le 8 mai 2019 alors qu’elle circulait à bord d’un bus de ligne, en provenance de l’Espagne à destination de Paris. Elle a présenté au service de la police aux frontières un titre de séjour contrefait et n’a pas été en mesure de justifier la régularité de son séjour sur le territoire national.

En conséquence un arrêté préfectoral portant obligation de quitter le territoire français a été pris par le Préfet des Pyrénées-Orientales sur le fondement des dispositions législatives applicables. Elle a été placée en rétention le 8 mai 2019 au centre de rétention administrative de Toulouse. L’intéressée a été présentée devant le Juge des Libertés et de la Détention le 10 mai 2019 qui a confirmé la prolongation de la rétention. Un appel de cette décision a été formulé le 22 mai par la requérante devant la cour d’appel de Toulouse qui a rejeté son recours.

Par ailleurs, elle a saisi le tribunal administratif de Toulouse en vue d’annuler la décision l’obligeant à quitter le territoire français. Par jugement du 15 mai 2019, ce dernier a rejeté la requête rendant exécutoire la décision du Préfet des Pyrénées-Orientales.

Enfin, elle a sollicité une demande d’asile en France le 13 mai 2019 auprès de l’Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides (OFPRA). Par décision du 20 mai 2019, l’OFPRA a rejeté sa demande.
Ainsi, prenant acte des différentes décisions prises à son encontre (y compris celle de l’OFPRA) et considérant que l’intéressée a ainsi pu faire valoir ses droits à plusieurs reprises, le Préfet des Pyrénées-Orientales a exécuté sa décision d’éloignement”.