Après 198 ans d’existence l’avenir de l’Ecole des Beaux-Arts semble particulièrement menacé en cette rentrée. En effet, les médias ont annoncé il y a quelques jours que le cours de 1ère année ne serait pas ouvert en septembre. Interrogés à ce sujet les élus perpignanais tiennent un discours confus : ils affirment soutenir la structure mais déplorent un nombre d’inscriptions qu’ils jugent insuffisant. Le parti catalan CDC, Convergence Démocratique de Catalogne tient à exprimer sa vive inquiétude quant à l’avenir de l’Ecole et son souhait de trouver une solution adéquate : il faut assurer la pérennité des Beaux-Arts à Perpignan. C’est une question de volonté politique : permettre sa liquidation progressive c’est assumer le déclin de la Ville. Si elle veut être cohérente, la municipalité doit agir pour arrêter le départ des écoles du centre ville déjà bien entamée avec l’école Maintenon ou le lycée Maso. Si la ville affirme vouloir dynamiser le cÅ“ur de ville par des projets de décentralisation d’antennes de l’université qui assurent la présence d’étudiants dans le Centre-Ville, comment pourrait-elle accepter la disparition de l’Ecole des Beaux-Arts. De nouvelles complémentarités peuvent être trouvées avec l’université de Perpignan, notamment l’installation de la future filière Photo journalisme  qui pourrait devenir un levier intéressant pour faire entrer l’école d’art dans le 21 siècle et ainsi permettre à Perpignan de rivaliser avec des villes comme Montpellier. Avec de la volonté et de l’imagination Perpignan peut gagner en dynamisme et en rayonnement : l’Ecole des Beaux-Arts doit être un instrument efficace au service de la Ville”.

Philippe Simon, CDC Perpignan.