Romain GRAU (LREM/ La République En Marche!), député de la 1ère circonscription des Pyrénées-Orientales, et Isabelle de NOËLL-MARCHESAN sa suppléante, tous deux conseillers départementaux de Perpignan, présideront  leur cérémonie de vœux, le vendredi 2 février, à partir de 18h, à la salle du Vilar, quartier du Moulin-à-Vent, à Perpignan.
A cette occasion l’élu perpignanais présentera ses actions et les mesures à venir. Un moment convivial qui permettra à chacune et à chacun de venir échanger et partager.

Ce choix d’Isabelle de NOËL-MARCHESAN et de Romain GRAU d’organiser leur cérémonie de vÅ“ux le même jour que ceux de la fédération départementale du parti Les Républicains des P-O (LR’66), co-présidé par le jeune  François LIETTA et Daniel MACH (le premier en étant le Président, le second cité Secrétaire départemental) risquent de mettre le feu aux poudres. En tout cas, il vient jeter de l’huile sur le feu dans des rapports déjà détestables, localement, entre Romain GRAU et… son ancienne famille politique.

Certes, d’ici 2020, deux années entières nous séparent des prochaines élections municipales (beaucoup moins concernant la campagne électorale proprement dite). Le député d’En Marche! de la 1ère circonscription devrait se méfier et, en quelque sorte, mettre de l’eau dans son vin, même si nous lui accordons que c’est compliqué pour le vigneron d’origine qu’il est !

Il n’en demeure pas moins que en agissant ainsi Romain GRAU apporte de la confusion à la confusion, à droite, sur l’échiquier politique perpignanais. Il sème une zizanie politicienne dont il espère, vraisemblablement, tirer profit en divisant Les Républicains, ceux qui lui sont favorables et ceux qui lui sont carrément très hostiles ; les seconds tenant le parti, avec l’assentiment il semblerait de leur nouvelle direction nationale qui souhaiterait, pour les municipales de 2020, à Perpignan, faire cavalier seul à droite. Tandis que Romain GRAU, lui, viserait la composition d’une liste élaborée à partir de un tiers de partisans d’En Marche!, un tiers issu du parti LR’66 et un tiers de “PQ” (pour Personnalités Qualifiées venues de la société civile). Le député de la 1ère circonscription ne cache pas cette ambition. Il est d’ailleurs de tous les terrains, depuis des mois, depuis son élection en juin dernier plus exactement, labourant tous les secteurs d’activités et zones d’influence du territoire. On ne le voit partout ! Même dans des conversations les plus inattendues. Les vents actuels lui sont plutôt favorables. Et ce n’est pas Dame Tramontane qui va le contredire ou déjouer ses ambitions pour “Perpignan, ma ville”. Romain GRAU avance, d’une manière imperturbable, quitte à endosser le rôle du chien fou dans un jeu de quilles… ou de l’éléphant dans un magasin de porcelaines.

Il n’en demeure pas moins encore que le danger d’une scission au sein du parti LR’66, à l’image de ce que l’on assiste au plan national, pourrait s’avérait désastreuse, “suicidaire”, électoralement parlant, pour Romain GRAU avec, dans ce cas-là, une autre liste sur sa droite mise en place avec du “lourd”. Dans ce cas-là également, la chance de Romain GRAU c’est que la gauche perpignanaise  en déroute totale, en lambeaux, pour le moins, toujours pas remise de sa succession d’échecs (aux municipales, puis aux législatives, puis dernièrement aux sénatoriales) continuera de plonger dans les abîmes, puisque de source généralement bien informée la désunion serait à l’ordre du jour pour les futures élections municipales : il serait question d’une liste du PS, d’une autre du PCF, voire d’une troisième impulsée par Les Insoumis, etc.-etc.

Dans ce contexte, “sÅ“ur Anne” ne vois-tu rien venir ? Si, un certain Louis ALIOT. Deux conditions pour que le député “frontiste” puisse rêver l’emporter : la première, abandonner l’étiquette réductrice FN-RBM ; la seconde, monter une liste ouverte, avec des professions libérales, des chefs d’entreprise, des leaders d’opinion dans les quartiers…

Dans ce qui se profile localement, Louis ALIOT, quoi qu’en disent et quoi qu’en pensent ses détracteurs, il est le seul à s’appuyer sur une base électorale forte, réelle, d’au moins 35% de sympathisants. Aujourd’hui, à Perpignan, il n’y a pas un autre parti politique qui peut revendiquer un tel “matelas électoral”. Construite dans les années 80-90 avec un certain Pierre SERGENT, cette base électorale n’a cessé de progresser depuis, pour mener à l’élection facile, en juin dernier, de Louis ALIOT dans le cadre d’un duel au second tour (et non d’une triangulaire). Soulignons ici que la 2ème circonscription des P-O, représentée à l’Assemblée Nationale par le député “frontiste”, comprend une part non négligeable de l’électorat perpignanais.

Bref, à la lueur des faits – des divisions à droite comme à gauche – Louis ALIOT pourrait avoir devant lui un boulevard pour, en 2020, conquérir La Loge, place perpignanaise qui abrite l’Hôtel-de-Ville.

On vous aura prévenu, les “petits” !