Le syndicat SUD-CT’66, ville de Perpignan, communique :

 

“Alors que le conflit sur les sites patrimoniaux de notre ville n’a connu aucune avancée quant aux revendications qui ont amené les agents d’accueil à faire grève 4 jours durant pour protester contre la suppression de la récupération des dimanches et fériés travaillés comptés doubles et remplacée par une prime horaire de 0,74 €, nous voyons combien le traitement imparti aux élus en matière d’indemnités fait peu de cas du discours « officiel » sur la nécessité à maîtriser la masse salariale.

À des hausses d’indemnités allant jusqu’à 600%  et représentant un total de 100 000 € annuels, il convient d’opposer la tendance inverse, à savoir la régression imposée aux fonctionnaires territoriaux lorsqu’il s’agit de compenser la contrainte en lien avec le  travail dominical, l’octroi d’indemnités (de chaussures et petit équipement, de permanence,…) prévues par le statut de la fonction publique territoriale.

À travers l’élan de rigueur impulsé par la ville et l’approche exclusivement technocratique et comptable de la gestion des personnels, le syndicat SUD s’interroge sur le sort que notre collectivité entend réserver au service public et plus largement aux fonctionnaires qui  restent à jamais les garants du lien social dans notre cité”.