“Des paroles présidentielles… aux actes du Conseil général !”

Sous ce titre, Romain Grau (UDI), élu de la Ville de Perpignan, président du club de réflexion Perpignan-2020, communique :

“Mardi 14 janvier lors de la conférence de Presse à l’ Élysée le Président Socialiste François Hollande nous a promis une série de ”chocs” de simplification, de réduction de la dépense

publique et des charges, de baisse des impôts et des taxes. On avait tellement envie d’y croire à cette conversion. Le président, préoccupé par ses affaires personnelles aurait-il enfin ouvert les yeux sur la réalité économique de notre pays.

Et patatras ! Une semaine plus tard, nous voyons la politique socialiste se déployer sous l’autorité de la Présidente du Conseil général de notre département. Et là on ne peut que fredonner la chanson de Dalida, Paroles Paroles !

Ainsi, lundi dernier au cours de la séance du Conseil général des Pyrénées Orientales, on a pu assister à une pratique habituelle au Parti Socialiste, consistant à faire le contraire de ce que l’on a promis la veille. La mise en pratique des voeux Présidentiels se sont mués à Perpignan en une potion amère au plus haut point pour les contribuables !

La présidente Hermeline Malherbe (PS) a proposé d’augmenter la Taxe Départementale des droits de mutation immobilière de 3,8% à 4,5% soit l’augmentation maximum autorisée.

Cette ”surtaxe” représentera dès son application le 1er Mars un surcoût pour quelque achat immobilier que ce soit. La majorité socialiste des conseillers généraux a voté cette mesure comme un seul homme malgré l’opposition courageuse du centre et de la droite de l’assemblée départementale.

Quand on sait que le budget immobilier est déjà le plus important pour les ménages … on comprend ce que Socialisme veut dire pour ces gens-là : plus d’impôt, moins de pouvoir d’achat et plus de promesses non tenues. Et, en tout état de cause, ce sont toujours aux classes moyennes à qui revient de faire les efforts. On ne peut que constater la faiblesse et la myopie de la majorité socialiste du Conseil général des Pyrénées-Orientales toujours plus enclin à faire peser davantage d’impôt sur les épaules des contribuables pour financer l’assistanat et la communication de cette collectivité.

Les professionnels de l’immobilier, déjà fortement touchés par la crise économique, considèrent que cette nouvelle sur taxation sera un handicap de plus pour le secteur immobilier, et pour l’économie toute entière du département. Quand on sort des discours sous les dorures des palais de la République on constate que la pratique est moins belle !

Quelle mauvaise foi !”