“En décidant de supprimer un à un les bancs publics de Perpignan ce n’est pas uniquement un choix d’urbanisme qu’a fait le maire UMP Jean Marc Pujol mais un choix de société.

A la solidarité, la mairie fait le choix de l’individualisme en mettant au ban de la société tous ce qu’elle considère comme indésirable. Alors qu’à Perpignan comme ailleurs, les logements vacants se multiplient, les sans domiciles fixes sont eux aussi de plus en plus nombreux. Loin de faire le rapprochement entre ces deux progressions qui pourraient pourtant gagner à être mis en corrélation, la mairie préfère fermer les yeux sur l’état de détresse dans laquelle se trouve de plus en plus de ses concitoyens. Comme d’habitude Jean Marc Pujol fait non pas de la politique mais de la communication, nous aimerions donc lui rappeler que ce n’est pas en éloignant la misère qu’on la résout. A une société humaine, la mairie fait le choix d’une société mercantile. Les bancs publics chantés par Brassens ne seront donc plus le lieu d’histoires d’amour, de rencontres et de pauses. Pour pouvoir s’asseoir il faudra désormais consommer.

Créons des espaces de rencontres et de culture au sein de ces villes. Soudons la population perpignanaise plutôt que de la diviser entre ceux qui peuvent se payer le luxe de sortir dans Perpignan et ceux qui ne le peuvent pas. Tous les endroits de mixité sociale, de rencontre, et parfois de nécessité doivent être non seulement conservés mais aussi multipliés.

Les Jeunes Socialistes des Pyrénées Orientales”Â