Journaliste à Paris-Match, David Le Bailly a reçu mardi à Paris le 52° prix Roger Nimier, distinction littéraire prestigieuse qu’il est venu fêter jeudi 5 juin à Perpignan à l’invitation du GESA de Renée Soum, en partenariat avec le CML (Centre Méditerranéen de Littérature) et le Conseil général des P-O.

Hermeline Malherbe, présidente du Conseil général, et André Bonet, président du CML, participaient à cette belle cérémonie qui s’est tenue dans un hall Guy Malé, comble et conquis.

L’ouvrage primé entend donner un aperçu original et véridique d’Anne Pingeot. « Elle a sacrifié la gloire fugace des épouses officielles (…), mais, dans le huis clos de sa prison dorée, elle a eu plus de pouvoir que n’importe quel ministre d’État. La France lui doit, en partie, un musée magnifique et une pyramide contemplée par des millions de touristes », a rappelé  David Le Bailly.

Le récit est donc le fruit d’un vaste travail d’enquête qui a porté l’auteur à Clermont-Ferrand, la ville natale d’Anne Pingeot, à Hosegor où les deux amants s’étaient connus… L’auteur est allé à la rencontre de nombre d’amies d’enfance, proches ou collègues du Louvre et du Musée d’Orsay, où elle était conservatrice en sa qualité de spécialiste de la sculpture du XIXe siècle. Anne Pingeot a, quant à elle, refusé de parler.

Fondé en 1962, le prix Roger Nimier récompense un auteur dont l’esprit et l’écriture s’inscrivent dans le sillon du mouvement des Hussards. Le jury de cette année était composé de plusieurs personnalités réputées : présidé par Jean-Marie Rouart, il comprenait notamment l’académicien Érik Orsenna, Éric Neuhoff, Christophe Ono-Dit-Biot, Philippe Tesson, Patrick Poivre d’Arvor, Denis Van Cauwelaert et Florian Zeller.