Eliane Saliès, adjointe au maire, maire du territoire Est de la ville de 2008 à 2014, nous prie d’insérer en réponse à Jacques Cresta (PS), député des P-O…

Encore une perle … Décidément, M. Cresta, toutes les semaines vous en sortez une.

La semaine dernière vous seriez intervenu dit-on auprès du procureur de la république pour faire supprimer une sanction prise à l’encontre d’une personne en état d’ivresse au volant, cette semaine, vous vous félicitez qu’enfin la ville de Perpignan mette en place les conseils de quartier en conformité avec la loi votée en 2002 .

Il s’agissait, d’après vous, d’une de vos propositions de campagne des municipales 2014. Je pense que le cumul des mandats vous empêche d’avoir une vision globale mais aussi, un grand retard sur ce qui se pratique et c’est regrettable pour tout le monde quand on a eu la prétention de représenter les habitants d’une ville.

Pour rappel : la Ville de Perpignan a mis en place les conseils de quartier depuis 2002 et donc est en conformité avec la loi. Depuis cette date, à chaque élection municipale, le choix des conseils de quartier est entériné par les nouveaux conseils municipaux.

de 2008 à 2014, durant mon mandat d’adjoint au maire et de maire de quartier du territoire Est, tous les ans, j’ai réuni le conseil de quartier. Ce conseil était composé des commissaires de quartier de ce secteur de la ville, de représentants d’associations et d’élus de la ville, plus de 25 personnes à chaque fois.

Avant toute réalisation (aménagement d’un espace vert, mise en place de sens unique ou de stationnement, réfection d’une rue, etc …) je demandais, à chaque fois, l’avis des riverains, soit par courrier, soit en les réunissant sur le terrain et n’attendais jamais de réunir le conseil de quartier pour prendre une décision.

J’avais instauré une action participative. Il s’agit là d’un travail de terrain, la proximité n’étant pas une délégation à traiter depuis son bureau !”.