Communiqué de presse.

“Si elle ne surprend pas les membres du collectif NOU-S PERPIGNAN, la contribution de Louis ALIOT (NDLR, député RN de la 2ème circonscription des P-O) au débat public perpignanais ne mérite aucun éloge, et annonce une campagne municipale d’un piètre niveau.
Tapi dans un épais silence, qui se satisfait de voir la ville chuter pour mieux en ramasser les miettes, Louis ALIOT n’aime à en sortir que lorsqu’il sent l’odeur de la polémique fraîche. Pas pour proposer quoi que ce soit pour la ville. Simplement pour faire parler de lui. Mais avec une telle muflerie, et une telle ignorance des sujets, qu’elle doit mettre les Perpignanais en garde.
Après la destruction de Saint-Jacques, contre laquelle Louis ALIOT n’avait jamais trouvé rien à redire, mais qui l’a vu se fendre d’un communiqué pour insulter ses adversaires politiques sans proposer même une idée pour ce quartier, le voilà qui se sert aujourd’hui de la question catalane d’une manière indigne.
Sa critique de la réception du président de la Generalitat par Jean-Marc PUJOL est un prétexte pour décrire de manière loufoque une situation catalane à laquelle Louis ALIOT ne connaît manifestement rien, ce qui est embêtant pour un prétendant à la mairie de Perpignan. Il y reprend tous les arguments du parti ultra-nationaliste espagnol Ciutadanos (…) : “les indépendantistes catalans sont des extrémistes alors qu’ils demandent seulement à voter pour décider de l’avenir de leur pays, ils ont divisé la société catalane alors que trois quart des Catalans sont favorables à un référendum, ils sont une minorité qui a pris en otage le pays alors que 48 % des Catalans sont favorables à l’indépendance contre 43 % qui ne le sont pas”.
Voilà donc les Perpignanais prévenus. Louis ALIOT, qui travaille ses dossiers en lisant Le Figaro au moment du café, est opposé à l’exercice de la démocratie. S’il devient maire, il tournera le dos à la Catalogne et poursuivra la politique du « Perpignan cul-de-sac » qu’a entamé Jean-Marc PUJOL, alors que Perpignan doit fonctionner comme un carrefour entre la Catalogne et le Sud de la France. Et bien sûr il aggravera la politique de marginalisation et de folklorisation de la culture et de la langue catalanes à Perpignan.
Au contraire de cette paresse politicienne, NOU-S PERPIGNAN se donne pour objectif de proposer des réponses convaincantes aux vrais problèmes des Perpignanais. Il soutient la résolution démocratique du problème catalan par le biais d’un référendum. Il veut faire de la culture et de la langue catalanes un instrument de cohésion et une force pour notre ville. Il entend nouer avec les villes catalanes un partenariat fort qui offrira à Perpignan une visibilité et une attractivité nouvelle dans son environnement régional”.