A la suite des problèmes de sécurité exprimé par les riverains du Moulin-àVent, notamment, mais aussi des quartiers de la Gare et Saint-Jacques (place Cassanyes), et autres problèmes d’incivilités, Clotilde Ripoull, présidente du groupe CdC sur les bancs de l’Opposition au sein du conseil municipal de la Ville de Perpignan, a souhaité rencontrer le Directeur départemental de la Sécurité publique, François Scoffoni.

Avec lui, elle a abordé une situation locale très complexe et diverse, l’interpellant sur divers thèmes autour de la sécurité…

A propos du maintien, par exemple des CRS, supplémentaire : “M. Scoffoni a la volonté de répondre significativement à ces problèmes. Il a souligné la présence temporaire d’une demi-compagnie de CRS qui permet actuellement de mieux quadriller les quartiers. Pour autant, le temporaire doit devenir permanent et je m’associerai à toute intervention de la municipalité auprès du ministère de l’Intérieur visant à maintenir ces effectifs. Il serait tout de même normal que les nouveaux députés socialistes, élus à Perpignan, prennent toutes leurs responsabilités et soutiennent cette demande auprès du gouvernement socialiste”.

Concernant les nouveaux policiers municipaux : “Le DDSP a bien sûr insisté sur la poursuite efficace de la collaboration Police municipale/ Police nationale. En 2012, 12 policiers municipaux supplémentaires ont été embauchés. “Très rapidement, de nouveaux postes devraient être créés par la Mairie. On parle de 15 policiers en plus”. Si tel est le cas, comme pour les 12 embauches précédentes, j’appuierai cette décision auprès du maire et en conseil municipal. A terme, elle doit permettre d’atteindre le ratio d’un policier municipal pour 1 000 habitants ainsi que je le demande depuis un certain temps”.

Traiter les incivilités : “La discussion a fait également ressortir la montée des incivilités qui ne menacent pas directement la sécurité mais créent une mauvaise ambiance. C’est le cas par exemple des nuisances sonores. Voilà pourquoi : “Il faut une solution adaptée à ces petits problèmes qui empoisonnent la vie des gens, car la police doit se consacrer à ses missions premières. Je propose donc de mettre en place et d’expérimenter des responsables de tranquillité publique”. Ce dispositif fonctionne déjà dans plusieurs villes (Bordeaux, Toulouse, Besançon, Sant-Nazaire…)”.