Clotilde Ripoull, présidente du groupe d’opposition CdC au sein du conseil municipal de la Ville de Perpignan, communique :

“Avec la réforme des rythmes scolaires, l’Etat va laisser aux villes et donc à celle de Perpignan, une sacrée ardoise.

Entre les coûts supplémentaires dans le périscolaire, ceux de la cantine et ceux des transports… la compensation transitoire de l’Etat couvrira à peine un tiers des nouvelles dépenses. Combien va devoir débourser la Ville de Perpignan en 2014 ?

Je pose cette question dès aujourd’hui au maire de Perpignan (Ndlr. Jean-Marc Pujol, UMP). Les Perpignanais doivent savoir que ces nouveaux coûts se monteront à plusieurs centaines de milliers d’euros. Ils conduiront à une augmentation des impôts ou à une baisse des services à cause des économies nécessaires. Et cela sans qu’au final, les familles soient réellement satisfaites et la prise en charge des enfants forcément améliorée…

Aux députés et au sénateur PS du département des Pyrénées-Orientales, je demande une position claire. Après avoir dénoncé pendant des années le transfert de compétences de l’Etat sans compensation, quand ils étaient dans l’Opposition, vont-ils laisser leur gouvernement alourdir la charge des communes et amputer finalement le pouvoir d’achat des Perpignanais ?

Ce serait illogique et il faudrait le moment venu s’en souvenir !

La réponse publique des parlementaires du département nous éclairera…”.

www.clotilderipoull.fr