“TGV :  pour réussir, l’action politique doit changer !”

Sous ce titre, Clotilde Ripoull (CdC), conseillère municipale d’opposition de Perpignan, nous prie d’insérer :

“Depuis l’annonce officieuse d’un possible ajournement du projet de ligne LGV, il n’y a pas un jour sans que les élus PS et UMP s’attaquent réciproquement, s’envoyant au visage le passé. Il faut dire stop à ces jeux politiciens et stériles qui ne grandissent personne. Les Perpignanais et tous les habitants du département, touchés par la crise et frappés par le chômage n’accepteront plus ces comportements dépassés.

Le passé est le passé, le ressasser ne sert à rien. Il faut agir dès à présent et se mobiliser ensemble pour obtenir le classement prioritaire du dossier.

Sur un projet d’avenir comme celui-ci tous les élus des Pyrénées-Orientales doivent s’unir, quel que soit leur parti politique. Les élus audois nous ont montré l’exemple, allant même jusqu’à boycotter la venue des ministres alors même qu’ils appartiennent à la majorité.

J’ai fait une proposition concrète aux maires des P-O, en leur proposant de faire voter une motion de leur conseil municipal. Cette initiative sera reprise par plusieurs communes, je le sais.

 J’ai également demandé aux parlementaires du PS et de l’UMP de signer ensemble une lettre commune afin de prouver leur mobilisation collective dans ce dossier de Ligne à Grande Vitesse. Si nos députés et sénateurs défendent vraiment l’intérêt général, ils dépasseront leur clivage et signeront cette lettre, dans le cas contraire…”.