Christian Bourquin a réintégré le PS

Le sénateur et président de la Région Languedoc-Roussillon, Christian Bourquin, a annoncé ce soir à l’AFP sa réintégration au PS dont il avait été exclu – par Martine Aubry – en février 2010 pour s’être allié à Georges Frêche aux élections régionales.
“Nous avons eu gain de cause, la réintégration de tous les membres de la liste y compris ceux de l’Hérault, sauf Robert Navarro dont le cas est considéré comme relevant du cadre de la fédération et non pas des régionales“, a déclaré Christian Bourquin.
Il a expliqué s’être inscrit au groupe RDSE (à majorité PRG) avec le nouveau sénateur de la Lozère, Alain Bertrand, également exclu du PS, et avoir menacé, s’il n’était pas réintégré, de partir chez les sénateurs “Non Inscrits, ce qui aurait fait baisser la majorité de gauche au Sénat et lui aurait fait perdre la présidence des commissions. Tout s’est joué hier après-midi, si non j’allais avec Alain Bertrand aux Non Inscrits”, a-t-il dit.
“Tous les membres de la liste sont réintégrés nomminativement depuis lundi dernier et lundi prochain, le Bureau national du PS validera les noms les uns après les autres. Le processus est en route et achèvera officiellement lundi prochain”, a souligné le président de la Région Languedoc-Roussillon et nouveau sénateur des Pyrénées-Orientales. “Pour moi, la page des régionales est tournée”, a-t-il lancé. Christian Bourquin a assuré que “le cas de Robert Navarro se règlera avant Noël”. Le sénateur de l’Hérault et vice-président du Conseil régional, Robert Navarro, est l’objet d’une plainte du PS “pour abus de confiance”.

Le Figaro.fr rappelle dans son édition de la nuit que Christian Bourquin a été exclu du PS lors des régionales de 2010, pour avoir figuré sur la liste de Frêche, un de ses parrains en politique, alors que le PS présentait une liste officielle (Ndlr. conduite par Hélène Mandroux, maire de Montpellier). Au total, 58 élus ont connu le même sort. La direction du PS avait proposé en décembre 2010 que 41 des 58 alliés de Georges Frêche aux régionales de mars 2010 en Languedoc-Roussillon, exclus en février du parti, soient réintégrés dans quatre des cinq départements, à l’exception de l’Hérault”.