Hier, un groupe d’élus issus de l’Opposition municipale – Me Jacqueline Amiel-Donat (PS), Me Jean Codognès (Europe Ecologie Les Verts/ EELV), Me Olivier Amiel (MRC) et Frédéric Gonano (PS) – se sont rendus au Centre del Mon pour y rencontrer commerçants et riverains, afin de faire le point économique et social sur la situation in situ.

“Lorsque nous sommes arrivés, raconte Me Jacqueline Amiel-Donat, une réunion organisée par la Municipalité de M. Pujol avec un commerçant, Lissac opticien, et un établissement bancaire, Société Générale,se terminait. Cette réunion avait pour but de présenter les commerçants heureux, au côtés du Directeur du Centre del Mon… Puisque selon la mairie “Tout va très bien, contrairement à ce que la presse rapporte”… Et “si certains commerçants ne marchent pas, c’est qu’ils sont mauvais !”, auraient dit ces commerçants heureux. Nous avons donc rencontré tous les commerçants, sauf les deux “tout va bien” : un passait ce matin au Tribunal pour redressement ou liquidation judiciaire (la brasserie) ; les autres attendent de voir l’issue du procès qu’ils ont introduit pour récupérer quelques indemnités venant compenser les installations et investissements de leurs boutiques – et dès qu’ils peuvent, veulent fermer ! L’un d’entre eux avait investi dans la perspective (garantie par l’ancien maire et actuel 1er adjoint, Jean-Paul Alduy) du déplacement de la Préfecture et notamment du service des Cartes grises : il a donc un atelier pour faire les plaques d’immatriculation et avait misé sur la fabrication d’une quarantaine par jour… Pas de préfecture à l’horizon, il ne décolère comprend”.

Et Me Jacqueline Amiel-Donat de poursuivre : “La seule enseigne qui fonctionne – mais pas aussi bien qu’elle devrait – c’est C&A car il n’y en n’a pas en ville. Les auttres enseignes sont des doublons : donc les boutiques du Centre del Mon ne fonctionnent pas comme elles devraient et font malgré tout du mal aux boutiques sous la même enseigne du centre ville… En fait, on a “vendu” à ces commerçants, une galerie avec plus de 50 boutiques là où il y en a à peine une dizaine ouvertes ! On a “vendu” à ces commerçants, l’occupation de tous les espaces de bureaux par des administrations ; l’équilibre de l’opération reposait à 50% sur cette implantation des Administrations d’Etat !”.