Daniel Mach.

Ce matin à Perpignan, à l’hôtel de l’Agglo, siège de Perpignan-Méditerranée Communauté d’Agglomération (PMCA), et à l’occasion de la réunion hebdomadaire des trente-six maires de l’Agglo présidée par Jean-Paul Alduy (UDI), une violente passe d’armes verbale a eu lieu entre Daniel Mach (UMP), maire de Pollestres, secrétaire départemental de l’UMP’66 et ancien député de la 1ère circonscription des Pyrénées-Orientales, et Jean Vila (PCF), maire de Cabestany et également ancien député de la 1ère circonscription des P-O.

L’objet de la dispute : Jean Vila souhaite accélérer la cadence concernant l’aménagement d’une zone d’activités économiques de plusieurs hectares sur le territoire de sa commune, à peine commercialisée mais dont tous les lots seraient pratiquement déjà vendus.

Daniel Mach, en tant que responsable de la délégation aux Affaires économiques au sein de PMCA, intervient alors pour en appeler à une certaine prudence, au niveau des financements, afin de ne pas porter préjudice à d’autres dossiers et réalisations en cours.

Jean Vila n’a pas apprécié, faisant remarquer que à chaque fois la seule commission avec laquelle la Ville de Cabestany a un problème au sein du fonctionnement de PMCA, c’est toujours et uniquement avec M. Daniel Mach… Pour ce dernier c’était là une parole de trop, suffisamment en tout cas pour élever la voix, le ton, et s’en prendre plutôt violemment au maire de Cabestany “Qui ne cesse de poser des recours pour entraver le bon déroulement de l’Agglo, mais qui voudrait voir les choses aller plus vite lorsqu’il s’agit des intérêts de sa commune (…)”.

Il est à noter que parmi les nombreux élus de l’UMP à siéger au sein de PMCA, pas un seul n’a volé au secours de Daniel Mach… pas même le sénateur-maire de Le Soler, François Calvet, pourtant président du Comité départemental de l’UMP’66 ! Ce qui a donné du maire de Pollestres l’image d’un élu plutôt isolé… Mais Daniel Mach avait-il besoin que quelqu’un se précipite à ses côtés ?

Enfin, lors de son intervention pour ramener le calme, Jean-Paul Alduy n’a pas pris position, pour l’un comme pour l’autre ; ni contre l’un ni contre l’autre. Si ce n’est à dire : “Je souhaite que Cabestany soit intégrée pleinement dans le fonctionnement ce PMCA (…)”.