Mme Hermeline Malherbe, présidente du Conseil général 66, Jean-Louis Chambon et Pierre Estève, vice-président du Conseil général (photo d'archives)

Ce mardi 4 octobre 2011, au Tribunal administratif de Montpellier, le rapporteur public a demandé le rejet pur et simple du recours présenté par Me Pierre Parrat (UMP), 6ème adjoint de la Ville de Perpignan chargé de la Sécurité.
Alors que ce dernier avait introduit un recours en annulation contre l’élection, en mars dernier, de Jean-Louis Chambon (PS), de par ailleurs maire de Canohès, sur le canton II (Saint-Jacques) de Perpignan, le rapporteur public dans la lecture de ses attendus a conclu à l’annulation de ce recours, selon lui totalement injustifié au regard des faits, du contexte et, surtout, des arguments produits par Me Pierre Parrat qui ne tiendraient pas la route.
Le rapporteur public a d’ailleurs décortiqué minutieusement les points de litige avancés par le candidat malchanceux, Me Pierre Parrat, les démontant un à un, désossant patiemment le contenu du recours.
Au final donc, il a demandé au Tribunal administratif de rejeter ce recours et au contraire de valider l’élection de Jean-Louis Chambon sur le canton II de Perpignan. Verdict d’ici la fin de ce mois d’octobre 2011.
La défense de Me Pierre Parrat, sonnée par les conclusions de cette intervention du rapporteur public, a tenté d’esquisser l’existence d’un complot venant de la prefecture des Pyrénées-Orientales pour faire battre et perdre son client. Pour cela, sans convaincre, elle a essayé de mettre en évidence les erreurs d’une partie des bulletins de vote qui ont mentionné le nom d’un candidat qui n’était pas présent au second tour de cette élection cantonale… On a du mal à comprendre pourquoi et comment cette erreur aurait pu profiter à un candidat et pas à un autre ?… C’est vraiment là faire une mauvaise querelle.