Relevé sur le blog de Jean-Marc PUJOL (LR/ Les Républicains), maire de Perpignan, président de la communauté urbaine Perpignan Méditerranée Métropole…

 

« Le journal, c’est la conscience d’une ville »

Ce midi, au « Campus Mailly », je recevais les journalistes pour ma cérémonie des vœux à la Presse. A cette occasion, et après la diffusion d’un film d’ambiance sur Perpignan réalisé par les étudiants de l’IDEM du Soler, nous avons pu échanger.

Parmi les sujets qui sont revenus sur le tapis : l’incontournable question du moment, à savoir le problème du stationnement soulevé par la nouvelle réforme qui est entrée en vigueur au 1er janvier 2018 ; l’éventualité de ma candidature aux élections municipales de 2020 ; l’ouverture d’un nouvel accès, d’une nouvelle « vitrine » pour le Musée d’Art Hyacinthe Rigaud.

A la première question, j’ai invité les medias à se pencher sur l’ensemble du dispositif existant, réellement mis en place, et pas uniquement sur une mesure « à sensation » qui pourrait faire croire aux automobilistes que 4 heures de stationnement à Perpignan = 25€. Agir ainsi, c’est nourrir le populisme et conforter les opinions extrêmes.

Ensuite, à la deuxième question, j’ai répondu que ce n’était ni l’heure ni le lieu, que je n’ai d’ailleurs à ce jour arrêté aucune décision, dans un sens comme dans l’autre ; d’abord, ai-je dit, parce que l’échéance me parait lointaine, ensuite parce que nous avons encore des projets à faire émerger et que c’est là que doit se porter toute notre attention. J’ai cité l’ancien maire de Perpignan, Paul ALDUY, pour clore ce chapitre : « une élection se gagne six mois avant ! ».

Enfin, à la troisième question, j’ai confirmé que face à l’extraordinaire succès de fréquentation et d’estime, nous devons réfléchir à une autre ouverture du nouveau Musée d’Art Hyacinthe Rigaud, mais pour cela nous devons prendre en compte la situation du musée, en plein secteur sauvegardé. Il nous faudra donc engagé un débat de fond avec les autorités compétentes, avec les services de l’Etat. J’ai le même problème Rue des Augustins, où des investisseurs veulent bien venir s’installer, mais ils demandent des surfaces commerciales de 400m². C’est impossible à trouver dans un secteur sauvegardé, où on ne peut toucher à rien, où on ne peut rien démolir.

A l’issue de ce face à face sympathique avec la presse, j’ai invité les journalistes perpignanais à prendre le pot de l’amitié et à méditer cette citation d’Albert Camus que j’ai fait mienne : « Le journal, c’est la conscience d’une nation… ». J’ai simplement ajouté « …et d’une ville ! ».