Brice Lafontaine, secrétaire général d’Unitat Catalana (UC), communique :

“A trop vouloir faire les vertueux et donneurs de leçons, nombreux sont ceux qui oublient la poutre qu’ils ont dans l’œil.   

Ainsi, pour résumer la semaine passée, l’ex Président Sarkozy a été mis en examen pour une des nombreuses affaires dans lesquelles il est cité. Indignation de tous les géants UMP (et leurs lèche-bottes au passage) afin de récupérer un peu de protagonisme et de profiter de cette espèce de nostalgie du président passé. Je rappelle au passage que certaines même de ces personnalités UMP indignées, ne voulaient pas commenter l’affaire Aurore Martin, extradée contre tout sens éthique républicain, au motif de “ne pas commenter de procédure judiciare”. Tiens tiens… Ils oublient également que l’ancien chef de l’Etat est aussi mis en cause dans d’autres affaires.      

La semaine continue avec Cahuzac. Les gouroux socialistes qui se  réjouissaient tant des affres de l’UMP se retrouvent eux aussi dans la tourmente. Qui revoilà ? Une certaine Marine, qui nous ressort son “tous pourris, sauf le FN”. Oui mais… surgit alors que c’est un militant notable (notoire?) du FN qui avait permis à Cahuzac l’évasion fiscale. Car on parle bien de fraude, pas juste d’optimisation fiscale. Fraude dont P. Péninque, ami de Marine Le Pen mais aussi de Cahuzac (sic), serait spécialiste.

Aujourd’hui la presse locale nous apprend qu’un responsable FN est également condamné (et n’a pas fait appel) pour abus de biens sociaux. L’avocat n’est autre que Louis Aliot, candidat à la mairie de Perpignan. 
Je suis signataire depuis ma candidature aux législatives de la Charte Anticor. Au-delà des problèmes actuels de la République, que la justice met à jour, il est indispensable de faire avancer la démocratie. Le retour de la confiance politique est absolument nécessaire et doit se faire par un ensemble de mesures prises au plus vite. Le Président Hollande fait encore une lourde erreur en reculant sur un des points clés de son mandat.

 

– “Non cumul des mandats strict, non cumul dans le temps, loi sur les conflits d’intérêt, inéligibilité définitive pour les élus condamnés, réforme territoriale ambitieuse, diminution du nombre de parlementaire, dose de proportionnelle aux élections législatives, fiscalisation des indemnités des élus, réforme du      système de retraite des députés et sénateurs, transparence des dépenses et des patrimoines des élus…” Ceci est un extrait de la lettre de démission du PS de Frédéric Gonano qui compile l’essentiel de cette réforme urgente. Tout comme le PS, le PC, l’UMP et le FN ne sont pas en reste quant aux condamnations. Mais avec l’application de ces mesures, c’est toute la politique qui serait nettoyée et cela ne pourrait que faire du bien à la politique française en général et à la politique locale en particulier”.