Sous ce titre, EELV communique :

“On ne peut pas dire que ce soit les travaux qui manquent à Perpignan. Les automobilistes s’en rendent compte tous les jours, tant les difficultés pour circuler sont grandes. Les piétons et les cyclistes derechef, privés de trottoirs ou subissant plus que jamais la nuisance des embouteillages.

Faire des travaux de voirie, l’idée n’est pas mauvaise direz-vous. Surtout dans une ville dont les chaussées ressemblent de plus en plus à des pistes de brousse, et les trottoirs à des parcours d’obstacles. Il est vrai que la priorité de la municipalité, jusqu’à présent, n’était pas de faciliter la mobilité, mais de surveiller les passants et les véhicules en installant des caméras jusque sur le rond-point des Baléares. Et qu’une prise de conscience des élus, même tardive, n’aurait pas été de trop.

Mais voilà, comme souvent à Perpignan l’on prend des décisions sans se soucier des usagers. On ouvre trente-six chantiers à la fois sans ménager un minimum d’itinéraires de détournements, et finalement on finit par bloquer la ville. Pire, on fait des travaux sans queue ni tête. Après l’indispensable quatrième pont et son fameux feu rouge, on cimente une lunette de circulation rue de la Passió Vella, qui ne sert à rien sinon à empêcher de tourner, on plante un quatrième feu en cinq cent mètres devant les archives départementales, bloquant la circulation là où tout se passait bien. Quant à réfléchir globalement à un schéma de transport qui facilite la vie de tous les habitants, il ne fallait pas l’attendre. Avant et après les travaux, rien n’aura changé de ce point de vue.

Entre agitation déréglée et absence de vision ; Perpignan bateau ivre“.

EELV.