Dans un courriel qu’il nous a adressé dans la nuit, à 0h 45 (sans aucun doute pour ne pas défavoriser la presse écrite ?…), Alexandre Bolo nous indique qu’il a “déjeuné avec Louis Aliot (qui m’a contacté suite à mon coup de gueule) et je lui ai fait part de mon souhait de rejoindre le Rassemblement Bleu Marine (comme j’en avais informé le président de l’UMP dans ma lettre de démission du parti)”.

Alexandre Bolo, ex-collaborateur du maire du Barcarès. Va-t-il rejoindre le FN après avoir quitté l’UMP ?

Cette démarche n’étonnera personne au sein de la Municipalité du Barcarès, son ancien employeur (il fut pendant environ un semestre l’un des collaborateurs du maire Alain Ferrand au sein de son cabinet), où la rumeur s’était amplifiée ces derniers temps concernant celui que l’on surnomme là-bas “le chien fou” (…).

Le plus surprenant dans cette affaire, c’est que c’est l’entourage du président de l’Agglo de Perpignan (PMCA), Jean-Paul Alduy (UDI), qui aurait vivement conseillé au début de l’année à Alain Ferrand d’embaucher Alexandre Bolo dans son cabinet à la mairie du Barcarès… et que le maire de Perpignan, Jean-Marc Pujol (UMP), affirme “ne pas connaître Alexandre Bolo et ne l’avoir jamais rencontré”, contrairement aux affirmations de celui-ci…

Alexandre Bolo confirme qu’il avait déjà rencontré “le vice-président du FN lors d’événements officiels et qu’il a été sensible à ma démarche. Je lui ai dit vouloir m’investir à ses cotés pour qu’il remporte la ville de Perpignan en mars prochain et il m’a proposé de le rejoindre sur sa liste en position éligible (…). Quitter l’UMP ne signifiait pas ne plus m’investir dans la politique locale (…). Quoi qu’il en soit j’ai été très sensible à la sollicitation du numéro deux de ce qu’on peut appeler sans crainte l’un des premiers partis politiques de France. (Cf: cantonales de brignoles). Malgré les critiques acerbes, on peut déjà reconnaître au rassemblement bleu marine de pas laisser de côté les jeunes du débat public… à bon entendeur… Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années (…)”.