Sous ce titre, Jacques Cresta (PS), député de la 1ère circonscription des P-O, vice-président de la Région, nous communique avec prière d’insérer :

“Lundi soir au siège de PMCA se jouait une partition à deux et à deux temps.

Le chef d’orchestre, Jean-Marc Pujol, menait au rythme de la Walkyrie le passage en force en communauté urbaine malgré l’opposition de 15 communes sur 36, un détail me direz-vous. Il est vrai que le transfert de toutes les compétences exercées par la commune à la communauté urbaine sans étude d’impact, incidence sur les économies engendrées, conséquence pour le personnel et pour le service rendu à la population peut légitiment nécessiter un temps de réflexion et ne pas se faire dans la précipitation.

Le chef d’orchestre a défendu également son soliste, Louis Aliot, pour lui permettre d’avoir le temps de s’exprimer, alors même que les autres membres de son orchestre se plaignaient de son temps de parole.

Le soliste Louis Aliot, comme dans tout bon opéra, interviendra en plusieurs actes. Le premier dans la posture traditionnelle de l’élu frontiste fustigeant l’abandon en rase campagne des communes rurales sacrifiées sur l’hôtel du tout urbain. Cette position est conforme et dans la droite ligne des thèses du FN qui appelle à lutter contre l’hégémonie de ses technostructures qui confisquent la démocratie aux ruraux aux bénéfices de ces grands pôles urbains. A tel point que le conseiller communautaire frontiste, Bruno Lemaire, sur le site du parti,  en appelait à un référendum populaire à l’occasion des dernières élections départementales pour apporter leur soutien au Conseil Départemental contre la Communauté Urbaine.

Et patatra, dans l’acte II, à l’abri des regards et dans le secret de l’isoloir, les élus Frontistes, comme un seul Homme, ont voté pour la Communauté Urbaine en soutien de la politique de Jean-Marc Pujol.

Rien d’étonnant, au vu de la faible opposition, de façade, qu’ils exercent en Conseil Municipal, ne s’opposant que sur l’emplacement de virgule et de point.

La proposition prémonitoire de dénomination de Gilbert Collard : Front national républicain démontre bien les connivences entre le FN et Les Républicains (ex-UMP)”.