Alors qu’on assiste à une séance d’enfumage autour de l’application de la Charte Anticor, dont Jean-Marc Pujol (UMP) maire de Perpignan est l’un des signataires, comme l’ont été de très nombreux candidats, élus ou pas, lors de ces dernières élections municipales, cela mérite un point d’explication…

Ce n’est pas Jean-Marc Pujol en tant que maire de Perpignan qui est ici visé. Ladite Charte lui donne l’entière possibilité d’être à la fois maire de Perpignan et président de l’Agglo PMCA (Perpignan Méditerranée Communauté d’Agglomération). Tout est légal dans l’action et les ambitions du maire de Perpignan.

En revanche, là où la Charte Anticor s’appliquerait et tomberait comme un couperet, c’est lorsque, élu président de l’Agglo, Jean-Marc Pujol déciderait de s’entourer dans son équipe des services du maire du Barcarès, Alain Ferrand (UMP), plusieurs fois lourdement condamné. Dans ce cas de figure, les textes sont précis, Jean-Marc Pujol ne peut assurer la promotion d’ Alain Ferrand à ses côtés, d’autant plus que cette promotion serait qualifiée d’injuste au regard du nouveau maire de Saint-Laurent-de-la-Salanque, Alain Got, dont la commune, sur le même territoire, a une population deux fois plus importante que celle du Barcarès.

Les garants d’anticor.org qui luttent contre la corruption et pour l’éthique en politique sont formels : “C’est clair, net et précis, à la lecture de la Charte Anticor – et si elle a bien été ratifiée par Jean-Marc PujolAlain Ferrand ne peut pas être l’un des vice-présidents du futur président de l’Agglo !”.

C’est le point 7.