Alors que Jean-Louis de Noëll, ex-secrétaire départemental du Front-National (FN) recyclé aujourd’hui sous les couleurs de l’UMP en tant que candidat aux cantonales des 20 et 27 mars 2011 sur le canton IX de Perpignan (Bas-Vernet), continue de faire campagne comme si de rien était, l’une de ses victimes dans un récent fiasco économique, Jean-Marc Auguet, P-DG de la société Eugénie Production à Toulouse, a décidé, lui, de ne pas lâcher le morceau.
Il vient d’adresser (en date du 8 février 2011), la lettre suivante à Jean-François Copé, secrétaire national de l’UMP :
– “Monsieur, suite à une conversation que j’ai eu avec M. Foxonet – Ndlr. Il s’agit de Gilles Foxonet, maire de Baixas, vice-président de l’Agglo PMCA (Perpignan Méditerranée Communauté d’Agglomération) et secrétaire départemental de l’UMP des Pyrénées-Orientales – concernant la représentation de l’UMP’66 du canton Perpignan “Bas-Vernet” en la personne de M. Jean-Louis de Noëll, M. Foxonet m’a conseillé de vous transmettre le dossier pour avoir votre arbitrage, car les responsables de l’UMP’66 ne semblent pas capables de gérer ce dossier. Veuillez donc trouver ci-joint le dossier, je reste à votre disposition pour toutes informations complémentaires. Il me semble que la représentation de M. de Noëll est sujette à question quant à la bonne moralité qu’impose la fonction, l’UMP n’a pas besoin d’avoir de candidats, traînant des “casseroles”, donnant ainsi à l’opposition des motifs de polémique. Je me remets à votre équité de jugement, en étant sur que vous trouverez une solution à ce dossier. Veuillez agréer Monsieur le secrétaire mes sincères salutations”.
Et le P-DG d’Eugénie Production d’annexer à cette lettre une dizaine de pages, certifiées conformes par le Tribunal de Commerce de Perpignan, à la date du 3 janvier 2011, confirmant le redressement judiciaire de la Société FRUILEG, dont le responsable à l’époque des faits reprochés était M. Jean-Louis de Noëll. La Sté FRUILEG doit aujourd’hui à Eugénie Production une créance qui avoisine les 160 000 euros (avec les intérêts qui courent). On comprend mieux dès lors le désarroi de M. Auguet, déterminé à aller jusqu’au bout pour se faire rembourser.