Le récent détournement, jeudi, sur l’aéroport de Montpellier-Méditerranée, à cause du vent, d’un avion assurant la liaison Paris – Perpignan, viendrait tout simplement du fait de l’absence de GNSS sur l’aéroport de Perpignan-Rivesaltes…

 

Certains passagers, visiblement remontés, n’ont pas hésité à exprimer une certaine colère vis-à-vis du personnel de bord de la compagnie Transavia, qui vient de succéder à Air France sur cette desserte.

Si les deux sénateurs LR (Les Républicains) des P-O, François Calvet et Jean Sol, ainsi que la députée RN (Rassemblement National) de la circonscription, Catherine Pujol, ont communiqué dans la presse, récemment encore, pour manifester leur mécontentement à l’atterrissage de Transavia en lieu et place d’Air France sur le tarmac perpignano-rivesaltais, d’autres acteurs économiques du territoire montrent du doigt ces trois parlementaires qu’ils considèrent comme “les principaux fautifs de cette situation” du fait de leur inefficacité depuis 2013, à permettre la mise en place du Global Navigation Satellite System (GNSS).

Et un usager d’en remettre une couche concernant les élus des P-O : “Plutôt que de s’inquiéter sur la disparition de leurs privilèges – parce qu’ils n’ont plus accès ni au champagne ni au salon-club d’Air France ? -, ils feraient mieux d’intervenir auprès du Premier Ministre Jean Castex pour solutionner les aspects techniques de la situation catalano-perpignanaise… Plutôt que de se plaindre d’être ceinturés dans des sièges plus étroits qu’avant… Sincèrement, il y aurait de quoi enfiler un gilet jaune ou de faire la procession de la Sanch pieds nus !”.

Selon diverses sources concordantes, Perpignan serait la seule et unique ville (ou plutôt son aéroport) en France, où nos parlementaires se plaindraient de la Cnie Transavia

 

L.M.