Marie-Thérèse Sanchez Schmid (UMP), députée européenne, élue de la Ville de Perpignan.

– “Il semblerait que le travail collectif et la raison aient gagné et que les contrôles et les sanctions seront plus stricts” a réagi Marie-Thérèse Sanchez-Schmid (UMP), députée européenne, conseillère municipale de Perpignan, suite à l’accord obtenu par les ministres européens du travail hier soir.

“Cependant, l’accord ne règle pas la question fondamentale des cotisations dans les pays d’origines, qui peuvent représenter 40% du coût de la main d’Å“uvre,” a déploré l’élue de Perpignan.

Les ministres européens du travail se sont mis d’accord hier soir sur de nouvelles règles pour mieux encadrer les travailleurs détachés. Nous ne connaissons pas encore tout le détail de l’accord, mais il semblerait que certains pays de l’Est, et notamment la Pologne, aient entendu nos arguments pour limiter le dumping social.

Depuis la directive européenne de 1996, les entreprises européennes peuvent détacher des  travailleurs dans un autre pays de l’UE pendant deux ans, à condition de respecter les règles des pays d’accueil (salaires, conditions de travail) tout en versant les cotisations sociales dans leur pays d’origine. Les travailleurs détachés représenteraient 350 000 personne en France, dont seulement 210 000 seraient déclarés. À la suite de l’élargissement et de la crise économique, la multiplication des travailleurs détachés des pays de l’Est, le contournement de la directive par les sous-traitants et l’absence de contrôle ont créé une situation intenable de dumping social et de concurrence déloyale, en particulier dans le secteur du bâtiment et pour les zones frontalières.

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