Me Pierre Parrat (UMP), adjoint au maire de Perpignan, communique :
“Les parents d’élèves du collège de la Garrigole se sont récemment émus de la violence scolaire. Ils dénoncent la dégradation des conditions d’étude pour leurs enfants en indiquant qu’il ne se passe pas une semaine sans incident, que ce soit en cours, à la cantine ou dans la cour de récréation. Les lieux d’enseignement doivent effectivement faire l’objet d’une attention particulière. On est en droit d’exiger que les élèves s’y sentent en sécurité. Même si les enseignants et personnels divers assument leurs tâches avec sérieux, il n’en demeure pas moins que les dispositifs de protection des élèves ne sont pas à la hauteur des enjeux éducatifs. On peut se demander pourquoi les responsables collèges et lycées de Perpignan ne se sont pas préoccupés davantage  des élèves alors qu’ils ont déjà été alertés par des comportements agressifs ou violents. Le Département et la Région, respectivement gestionnaires de ces établissements scolaires semblent se désintéresser de cette situation. Qu’a fait le Conseil Général ? Que fait le Conseil Régional ? Monsieur Cresta, conseiller Régional, encore vice président il y a quelques jours, s’est il préoccupé de la sécurité scolaire? Est il intervenu pour défendre nos enfants ? A t’il envisagé de se saisir du problème et de persuader ses amis du parti socialiste d’intervenir? Lorsque l’on cumule les responsabilités politiques on doit les assumer et être capable de faire face à toutes les situations. Il eut été pourtant si facile d’entendre les parents, les enseignants et le personnel éducatif. Peut être que leurs plaintes auraient été comprises et des mesures prises. Des propositions auraient été faites et les craintes se seraient apaisées.
Il aurait fallu être attentif, à l’écoute et au service des citoyens. En passant son temps dans les salons et restaurants de l’Assemblée Nationale, le conseiller Cresta ne peut entendre nos plaintes”.