Faisant suite à l’article paru en date du 27 juin 2013 et en réponse à M. Olivier Amiel (MRC), M. Jean-Marc Pujol (UMP), maire de Perpignan , nous prie de publier le droit de réponse suivant :

 

“Réponse à M. Amiel. Les emprunts contractés par la ville de Perpignan sont tous présentés (en décision) aux conseils municipaux qui suivent leur signature. De même, ils sont toujours détaillés dans tous les documents budgétaires qu’il s’agisse du budget primitif ou du compte administratif.

Il est curieux que M. Amiel découvre en juin 2013, la réalité d’emprunts signés en 2006 ou 2007.

La bonne gestion en matière d’emprunts consiste à la diversification du risque de façon à saisir favorablement les évolutions des marchés financiers.

Perpignan dispose à ce jour de 2 emprunts structurés soit 3,73 % de son encours, comme le démontre les documents budgétaires, 91 % de l’encours étant à taux fixe et 6 % en barrière simple sans effet de levier.

En outre, un de ces emprunts a son taux garanti jusqu’en 2018 (3 % puis 4,2 %) et est capé par la suite.

L’autre a son taux garanti jusqu’en 2017 en taux fixe à 0,32 %.

En fonction des opportunités des marchés, nous poursuivrons à optimiser la gestion de la dette comme cela se fait au jour le jour et qui aboutit aux résultats suivants :

– le taux moyen de la dette de Perpignan ressort à 3,46 %, ce qui démontre que la dette est bien gérée.

– Par ailleurs, la capacité de remboursement de la dette nous situe à 9 ans, délai jugé correct par tous les analystes”.