Les députés PS Jacques Cresta et Ségolène Neuville, dans la cour du ministère de l’Intérieur, hier.

Ségolène Neuville (PS) et Jacques Cresta (PS), députés respectivement de la 3ème et 1ère circonscription, ont été reçus hier soir, place Beauvau à Paris, par Jacques Méric, en charge des questions de Police, et par Mme Magali Alexandre, en charge des relations avec le Parlement, au ministère de l’Intérieur.

Cet entretien qui s’est déroulé durant une heure et demie a permis d’échanger sur les questions touchant la nouvelle Zone de Sécurité Prioritaire (ZSP), concernant les quartiers perpignanais de La réal, Saint-Mathieu et Saint-Jacques. Notamment la méthodologie de travail, les objectifs et les orientations qui devront être mis en place par le comité de pilotage, sous la direction du préfet René Bidal. Mais également les élus roussillonnais ont alerté les conseillers du ministre Manuel Valls “sur la nécessité de maintenir les moyens actuellement présents dans les autres quartiers de Perpignan, tels que les quartiers nord (…)”.

Mais l’entretien est allé plus loin concernant la situation des forces de l’ordre dans le département des P-O. En particulier sur la nécessité de mettre en place une protection fonctionnelle, de revoir les rotations horaires à l’identique de ce qui se pratique à la Police de l’Air et des Frontières (PAF) ; les incidences de la mise en place des liaisons TGV transfrontalières entre Barcelone et Perpignan ; les locaux qui ne sont plus adaptés au fonctionnement de la Direction départementale de la Sécurité publique (DDSP) ; les effectifs insuffisants sur le terrain ; la nécessité de doter les services de Police et de Gendarmerie de vidéo-protection à l’entrée et à la sortie des principaux axes routiers desservant Perpignan…

Les conseillers du ministre de l’Intérieur ont été très attentifs à plusieurs requêtes et vont demander à leurs services d’apporter des éléments de réponse aux deux députés.

Concernant les moyens et les effectifs liés à la ZSP, ils attendent le retour du diagnostic que doit remettre le préfet René Bidal au ministre Manuel Valls, fixant les objectifs et proposant les moyens en adéquation. L’arbitrage se fera sur proposition du DDSP et décision du préfet des P-O.

Des réunions fréquentes de suivi seront mises en place, permettant ainsi aux parlementaires de s’assurer de ce suivi et du respect des objectifs fixés entre le ministre et le représentant de l’Etat sur le sol roussillonnais.