Communiqué de presse

 

– “Depuis des mois les forces de l’ordre subissent des agressions majeures et payent un tribu humain démesuré sans avoir le moindre soutien de la part du gouvernement.

Dans le même temps, l’exécutif demande également aux forces de l’ordre d’assurer le maintien de la sécurité, sans leur donner tous les moyens nécessaires à l’accomplissement de cette mission.

Les hommes et les femmes qui forment le corps de la Police nationale mettent leur vie en danger quotidiennement pour nous permettre de vivre en sécurité.

La terrible attaque au cocktail Molotov d’un véhicule de police à Viry-Châtillon le 8 octobre dernier, lors de laquelle un adjoint de sécurité (ADS) de 28 ans a été très grièvement brûlé, nous l’a tragiquement rappelé.

Et quand ces hommes et ces femmes courageux voient que leurs agresseurs sont au mieux qualifiés de « sauvageons » par leur ministre de tutelle alors qu’il s’agit de barbares assassins et que ce même ministre de tutelle, enfermé dans son idéologie laxiste, envisage de prendre des sanctions à leur encontre alors qu’ils ne font qu’exprimer une juste colère la coupe est pleine !

La responsabilité d’un gouvernement est de permettre aux forces de l’ordre d’accomplir leur mission au service de tous dans de bonnes conditions sans risquer chaque jour d’être pris pour cible et de se sentir épaulé par leur hiérarchie. Les Républicains des Pyrénées-Orientales comprennent le malaise des policiers liés au désarmement pénal consécutif à la politique de Mme TAUBIRA ( inexécution de 100 000 peines par an, insuffisance du nombre de places de prison, réductions de peine systématiques, contrainte pénale), à la montée des violences contre les policiers (+14% en un an), à la multiplication des zones de non-droit et à la sur-mobilisation des forces de l’ordre trop souvent affectées à des tâches indues et à des missions inappropriées (gardes statiques, sécurisation des fan-zones, manifestations ou occupation de sites trop souvent admis) malgré l’état d’urgence.

Nous exhortons le Gouvernement à attribuer aux forces de l’ordre les moyens de se défendre notamment par la réforme de la légitime défense, la sanction exemplaire des agresseurs, le déploiement d’équipements de protection et à les assurer de sa confiance et de sa considération plutôt qu’à envisager de les sanctionner.

Il est grand temps que l’autorité de l’Etat soit réaffirmée, elle le sera par l’alternance”.

François LIETTA, président du Comité départemental du parti Les Républicains des Pyrénées-Orientales