Le bruit court. Ce ne serait d’ailleurs plus une rumeur, mais bien une certitude. C’est le principal intéressé qui l’aurait annoncé lui-même dans son cercle d’amis : Jacques CRESTA, ancien député PS de la 1ère circonscription des P-O, toujours conseiller régional dans la Majorité de gauche de la présidente Carole DELGA (PS), serait candidat aux prochaines élections sénatoriales, programmées pour le mois de septembre à venir.

Il serait partant sous l’étiquette du mouvement politique de la majorité présidentielle “La République En Marche!”.

Dès lors, si l’information était confirmée, on comprend mieux pourquoi il n’aurait opposé aucune réaction et aucun commentaire au choix de Paris de lui préférer le jeune 1er adjoint de la Ville de Perpignan, Romain GRAU (LR), pour lui succéder, en juin dernier, dans le fauteuil de député de la 1ère circonscription des P-O. Bien au contraire, à l’annonce officielle de ce choix, Jacques CRESTA s’est immédiatement mis à disposition de de Romain GRAU, proposant même à ce dernier que son attaché, Laurent ROSELLO, intègre l’équipe du candidat de “La République En marche!”. D’ailleurs, aujourd’hui, c’est bien Laurent ROSELLO qui occupe l’un des postes d’assistant parlementaire du député Romain GRAU.

Rappelons que Jacques CRESTA a démissionné de la fédération catalane du Parti socialiste, et qu’il est donc libre comme l’air.

A l’évidence, l’entrée dans l’arène des sénatoriales de Jacques CRESTA constitue un coup dur pour les deux sénateurs sortants des P-O et candidats à leur propre succession – Hermeline MALHERBE (PS) et François CALVET (LR) – car Jacques CRESTA ne sera pas un candidat comme la dizaine d’autres déjà déclarés : il a de l’expérience, il peut s’appuyer sur des réseaux et son travail en tant que parlementaire est reconnu.

 

Jacques Cresta visite une exploitation maraichaire et arboricole a Canohès.