La rumeur a vite couru, hier entre les deux tours des élections sénatoriales, comme quoi l’Elysée avait exercé des pressions sur Jean-Paul Alduy (Parti radical), sénateur sortant et président de Perpignan-Méditerranée Communauté d’Agglomération (l’agglo PMCA), arrivé au 1er tour derrière François Calvet (UMP), député-maire de Le Soler, afin qu’il se retire de la compétition…
Jean-Paul Alduy aurait même reçu directement un appel d’un conseiller de la Présidence de la République lui promettant en échange de son retrait une série d’honneurs et de récompenses…
Furieux d’être ainsi l’objet de ce qu’il a considéré être sur le moment “un lamentable chantage”, Jean-Paul Alduy aurait alors balancé une succession de “pas question !” avant de raccrocher carrément au nez de son interlocuteur, après, dit-on, lui avoir balancé sur le ton du fameux mot de Cambronne : “Tu vas voir ce que tu vas voir en 2012 !”… Vous le croyez, vous, ça ?
C’est pourtant confirmé dans son entourage… Qui s’empresse de révéler l’identité du conseiller technique qui l’a joint depuis l’Elysée : “Nicolas Sarkozy en personne !”. (D)étonnant, non ?