Marie-Thérèse Costa-Fesenbeck (FN), secrétaire départementale du FN’66, conseillère régionale, conseillère municipale et d’agglomération de Perpignan, et Jean-Claude Pinget (FN), conseiller municipal et d’agglomération de Perpignan, nous communiquent avec prière d’insérer :

“La réforme des régions, pire qu’un manque à l’éthique politique, pire qu’une escroquerie électorale, une faute !

Dire que les socialistes sont aux abois est une gentille litote car après les défaites  cinglantes des municipales  et des européennes, ils ne pouvaient subir dans un laps de temps rapproché (mars 2015) une troisième Berezina qui avec la loi électorale actuelle, les aurait éliminés dans quasi toutes les régions.

Hollande, disciple du florentin Mitterrand, devait gagner du temps et pour ce faire, il lui fallait un motif. Ce fut dans l’improvisation la plus totale, la réforme des régions ; un sujet que quelques germanophiles de l’Ump, adorateurs des « gross régions » teutonnes avaient abordé en laudateurs de Frau Merkel, n’y voyant que les rares bénéfices et jamais les surcoûts.

Ainsi donc Hollande voulut reporter d’un an ces régionales et les cantonales au système électoral aussi farfelu qu’ingérable ; las un vent venant du conseil constitutionnel lui souffla « 6 mois maxi ». Alors, en dehors de toute consultation d’experts économiques, sans avis des maires, des conseillers généraux, des hiérarques du PS, les éléphants élyséens trompèrent énormément et gribouillèrent une réforme des régions que le prince n’envisagea même pas de soumettre aux élus locaux, pas plus qu’aux populations concernées !

En ce qui nous concerne, nous Languedoc-Roussillon, il ne s’est pas rendu compte :

         que nous étions une région maritime ; de l’importance de la pêche, du nautisme, des transports, et bien sûr du tourisme !

Midi-Pyrénées, à part le canal du midi déboisé… est un monde continental et triste, tournant autour d’une seule ville.

         – que nous étions une grande région arboricole et maraîchère, loin de l’agriculture intensive et de l’élevage de Midi-Pyrénées.

       – que nos économies étaient axées sur les échanges transfrontaliers sud-nord et est, dont le fleuron, le grand marché Saint-Charles, en bordure de l’autoroute qui va de Malaga vers Oslo, Berlin ou le grand est.

       – que le Roussillon, les Costières de Nîmes, les Corbières, le Biterrois faisaient des efforts et de lourds investissements pour produire un vin de qualité, consacré par les Å“nophiles, comme  Robert Parker, alors que sur Midi-Pyrénées, il faut aller loin vers le Bordelais pour retrouver une qualité équivalente consacrée par les guides internationaux.

Homme de peu de culture il ne s’est même pas rendu compte qu’historiquement les liens entre les 2 régions avaient été faibles, le Languedoc-Roussillon étant tourné vers la mer, en épousant les contours de l’antique via Domitia, Midi-Pyrénées est tournée, elle, vers l’Aquitaine au fil de la Garonne. Découlant de ce fait, hors une autoroute, les voies de communication sont moyenâgeuses.

Ajouterons-nous, comme clou au cercueil de François Hollande, qu’il y a de la limite du Gard à celle de l’Aquitaine, près de 600 kilomètres.

Cette fusion va à l’encontre de l’histoire, de la géographie, de l’économie et du bon sens.

Elle n’est que l’Å“uvre insane d’un quarteron de politiciens faisant fi de toute morale, tentant de sauver leurs prébendes par une escroquerie aux institutions”.