Fernand Siré (UMP, député des P-O et maire de Saint-Laurent de la Salanque, “soutient la démarche entreprise par le député-maire de Meaux et président de l’UMP, Jean François Copé, qui souhaite un abandon pur et simple de cette réforme menée à marche forcée par le ministre de l’Éducation Nationale, Vincent Peillon.

Ce changement des rythmes scolaires a fait l’objet d’une levée de boucliers dans notre département des Pyrénées-Orientales des établissements et des communes.

Il convient de souligner que la mise en vigueur de ce système aura un impact direct sur la fiscalité locale, l’État ne compensant pas intégralement ce surcout et pire encore réduisant les dotations globales de fonctionnement des communes.

Il aurait été préférable d’interroger chaque commune et chaque établissement afin de déterminer leurs besoins véritables avant d’imposer cette réforme uniformément sur l’ensemble du territoire sans tenir compte des disparités locales.

Il est évident que les besoins ne sont pas les mêmes à Paris, dans une banlieue ou dans une zone rurale ! De plus, comment trouver des intervenants en zone rurale pour une heure de travail par jour?

Enfin, il ressort des observations des associations de parents d’élèves que ce changement  a de sérieuses répercussions sur la fatigue de leurs enfants et que l’ancien système était mieux adapté à leur rythme biologique”.