REACTION DE FRANCOIS CALVET CONCERNANT LA VISITE DE L’HOPITAL TRANSFRONTALIER DE PUIGCERDA  RELATEE SUR LE SITE OUILLADE…

 

François Calvet, sénateur des P-O, maire de Le soler, président du Comité départemental de l’UMP.

 

Je viens de lire avec stupéfaction sur le site de ouillade.eu, qu’une visite de l’hôpital transfrontalier de Puigcerda avait été organisée par l’administration française et que le conseil consultatif en son entier n’y avait pas été convié.

 

Ce conseil consultatif représente pourtant, dans le cadre légal du GECT, les territoires de Cerdagne et du Capcir.

 

J’ai accompagné et soutenu ce projet depuis 20 ans et je suis stupéfait que l’administration française, dont la réputation d’impartialité a toujours été une référence, soit aujourd’hui aux ordres d’un pouvoir politique. J’en prends bonne note pour mon comportement à l’avenir.

 

Je tiens à souligner l’action déterminante de Jean Castex (Ndlr. Maire de Prades et conseiller régional UMP) dans ce projet dans le cadre de ses fonctions. Cet équipement est celui de tous les cerdans et l’article se garde bien de rappeler que nous nous sommes battus pour obtenir les financements nécessaires.

 

J’ajoute que le Gouvernement, qui n’a pas hésité à chambouler totalement le Code Civil pour le Mariage pour Tous, est incapable, comme le confirme la réponse toute récente du ministre chargé des affaires européennes à ma question, de modifier un seul petit article pour faire en sorte que les enfants nés à l’hôpital transfrontalier de Puigcerda ne soient pas enregistrés à Nantes comme enfants nés à l’étranger, mais bien dans la commune d’origine des parents dans le canton de Saillagouse ou de Mont-Louis.

 

L’Administration Française empêtrée dans les réglementations figées laissera-t-elle échapper les services de repas et d’entretien qui doivent être assurés par le Pôle Gériatrique basé à Err pour le compte de l’hôpital transfrontalier de Puigcerda. Ils représentent environ 60 emplois pour la Cerdagne et pour partie des emplois de reconversion des salariés des Escaldes.

 

Enfin, pour la question relative au Pôle Pédiatrique, les choses sont toujours au point mort, et les crédits nationaux envolés, car plus personne ne dispose dans la nouvelle majorité du poids suffisant à Paris. Dans ce domaine comme dans les autres, le désenchantement ne fait que commencer“.