Donneur de leçon invétéré, Jean-Louis de Noëll, ex-secrétaire départemental de l’Extrême-Droite roussillonnaise, tente, en vain, de minimiser sa traversée du Front national (FN), pourtant les faits sont têtus et les témoignages sont là pour la lui rappeler…

Jean-Louis de Noëll (JLdN) a été investi comme secrétaire du FN de la 1ère circonscription, le 21 janvier 1994, succédant ainsi au colonel Jean Grisard, en même temps que son collaborateur Denis Saenz succédait lui à Jacques Mulet au poste de trésorier de la fédération du FN’66.

Candidat sur le Moulin-à-Vent aux élections cantonales de mars 1994, JLdN a, dans la foulée, pris la tête de liste municipale, sur Perpignan, en 1995.

C’est postérieurement à ces municipales que JLdN a succédé à Michel de Cacqueray, comme secrétaire départemental du FN’66. C’était en septembre.

LE FN national avait d’ailleurs jugé bon et opportun de lui adjoindre un conseiller technique expérimenté en la personne de François Pelletan.

Jean-Louis de Noëll fut enfin candidat aux élections législatives de 1997, sur la 1ère circonscription des P-O… où grâce à lui le candidat communiste de l’époque, Jean Vila, maire de Cabestany, fut élu, éliminant ainsi le député RPR sortant, Claude Barate

C’est le 13 novembre 1997 que JLdN a quitté ses fonctions au sein du Front national, et c’est Maryse Besse qui lui a succédé comme 1er secrétaire départemental début dévrier 1998.

Puis il a rejoint l’UMP, qui l’a investi pour les cantonales de 2011, sur le 9ème canton de Perpignan. Sa candidature a eu pour effet de : faire perdre un canton détenu jusque là par l’UMP, de donner au FN de Louis Aliot son plus beau score sur la ville (plus de 46% des suffrages exprimés !), de faire élire la candidate socialiste Toussainte Calabrèse.

Désormais, sur Perpignan, les candidats de gauche s’arrachent – ironise-t-on – la présence de M. Jean-Louis de Noëll, car avec lui c’est la certitude, ou presque, de faire élire un communiste ou un socialiste à tous les coups… dans des territoires pourtant à droite. Vous le croyez, vous, ça ?