Jean-Paul Alduy (Parti radical), président de Perpignan-Méditerranée Communauté d’Agglomération (l’agglo PMCA) et 1er adjoint de la Ville de Perpignan, ne s’en cache pas auprès de son proche entourage et de ses groupies : il a décidé d’avoir la peau (politiquement s’entend) de Jean Castex (UMP), maire de Prades, conseiller régional du Languedoc-Roussillon et Secrétaire général-adjoint de l’Elysée en charge notamment des Affaires sociales.

A l’origine de cette détestation de Jean Castex : Jean-Paul Alduy reste persuadé que s’il a perdu son fauteuil de sénateur des P-O, c’est en grande partie à cause du maire de Prades qui, depuis la “cellule élyséenne” n’a cessé de faire campagne à fond pour le député-maire de Le Soler, François Calvet (UMP), en inondant, notamment, les grands électeurs du département des Pyrénées-Orientales de messages téléphoniques. Il en aurait la preuve.

De toutes façons, Jean Castex ne s’est jamais caché de ses intentions en faveur de François Calvet. Ces messages téléphoniques, auxquels Jean-Paul Alduy fait allusion avec une certaine colère, avaient pour but de rappeler aux électeurs sénatoriaux des P-O que François Calvet était le seul candidat estampillé “UMP” dans cette campagne. Tout simplement. Ce qui était parfaitement vrai, et logique, puisque l’UMP avait investi un seul candidat, le maire de Le Soler donc, et ce dans la mesure où le président de l’agglo PMCA avait pris ses distances avec le parti de la Majorité présidentielle pour rejoindre le mouvement écolo-centriste créé par Jean-Louis Borloo (Parti radical).

En tout cas, Jean-Paul Alduy est furieux contre Jean Castex… au point d’avoir décidé “de tout mettre en oeuvre” pour l’empêcher, l’an prochain, d’être élu député des P-O, sur la 3ème circonscription (Perpignan/ Le Soler/ Prades-en-Conflent/ Cerdagne-Capcir), en lieu et place d’un certain François Calvet (devenu sénateur depuis un certain 25 septembre 2011… en lieu et place de Jean-Paul Alduy ?).