Sous ce titre, la fédération départementale du parti Les Républicains des Pyrénées-Orientales, présidée par François LIETTA, nous communique avec prière d’insérer :

“En s’exprimant à l’école nationale pénitentiaire, le Président de la République Emmanuel MACRON a finalement annoncé le retour de la politique menée par les socialistes et Christiane TAUBIRA.

En voulant en finir avec les peines courtes en prison, il met à mal une nouvelle fois l’autorité. Pour vider les prisons comme le souhaitait Mme TAUBIRA, le chef de l’Etat peut aussi supprimer la justice. La liquidation de la justice aurait, à terme l’avantage de ne plus avoir de condamnation. Mais soyons sérieux !

Les Républicains des Pyrénées-Orientales rappellent à En Marche! qu’une condamnation judiciaire n’est pas anodine et qu’elle n’est pas la faute de l’autorité judiciaire. Elle est la condamnation d’un acte délictueux impliquant un coupable (ndlr : le condamné) et une victime. Elle est une forme de justice pour la victime qui obtient une forme de réparation au préjudice subi.

La prison ce n’est pas un club de vacances entre gentilles personnes arrivées par hasard ou par accident dans ces murs. Après plusieurs semaines d’un conflit légitime porté par les surveillants de prisons, le chef de l’Etat souhaite que les détenus puissent voter aux élections. “En” Marche sur la tête !

Après le téléphone dans les cellules, voici la mise en place de mesures pour que les détenus puissent voter. Comment le Président de la République peut il expliquer aux Français et aux familles des victimes que Michel Fourniret, Francis Heaulme, Guy Georges sont encore dignes de droits civiques ? Le fera-t’il également (s’ils sont condamnés) pour Nordal Lelandais, Jacques Rançon ?

Ces mesures ne sont pas les préoccupations des victimes des détenus enfermés dans nos prisons. Ces mesures ne sont pas les attentes des surveillants pénitentiaires qui travaillent dans les établissements.

Le Président de la République, par son discours plus protecteur pour les condamnés que pour les victimes et par son angélisme coupable, démontre une fois de plus sa déconnexion avec la réalité du quotidien des Français.

Les Républicains continueront de soutenir les revendications des surveillants pénitentiaires et de demander un meilleur accompagnement des victimes”.