Communiqué de presse.

 

“En déclarant hier à Châlons-en-Champagne qu’il « assumait » surtaxer les retraités, même aux dépens de sa « popularité », le Président de la République a commis une grave erreur.
Il persiste en effet dans l’aveuglement consistant à en demander toujours plus à ceux qui ont travaillé toute leur vie et qui méritent, au nom du pacte social que la Nation a passé avec eux, de pouvoir jouir du fruit des décennies d’efforts qu’ils ont produits et d’en faire bien souvent profiter les membres de leur famille.

Cet argent, les retraités ne l’ont pas volé, ils l’ont gagné en faisant vivre et grandir notre pays, qu’ils ont forgé au prix de leur travail. Penser qu’on peut surtaxer impunément les retraités et se servir d’eux comme une variable d’ajustement budgétaire, c’est avant tout les mépriser. Voilà une conception erronée de la société, qui en dit long sur la logique utilitariste à l’Å“uvre à l’Elysée depuis mai 2017.

Contrairement aux versions successives que le gouvernement a livrées avec embarras des effets de la hausse de la CSG, les Français savent très bien aujourd’hui que les petites retraites n’ont pas plus été épargnées que les grandes par la sur-taxation. De tous les coins de France, les Républicains ont recueilli des témoignages qui prouvent qu’à partir de 1 000 € par mois, les retraités vont devoir encaisser une perte annuelle équivalente à plusieurs centaines d’euros.

Ce n’est pas notre conception de la société. Cela heurte même frontalement la vision que les Républicains ont de la vie en commun entre les générations de Françaises et de Français.
Et puisque M. Macron se fait fort d’assumer ce qui est pour des millions de Français une véritable faute, nous lui conseillons, entre deux tirades de « Pierre et le Loup », d’ouvrir les pages roses du dictionnaire. Il y trouvera cette sage citation latine, qui, souhaitons-le, le fera peut-être réfléchir : « Errare humanum est Perseverare diabolicum », l’erreur est humaine mais persévérer dans l’erreur est diabolique. C’est pourtant bien ce que fait le président de la République en refusant de voir l’injustice criante que constitue la hausse de la CSG”.