René Bidal, préfet des Pyrénées-Orientales, nous communique avec prière d’insérer…

“Un article paru, le jeudi 3 mai 2012, dans vos colonnes fait référence au “manifeste” que trente-cinq personnalités locales m’ont adressé en exprimant le voeu que j’installe, au plus tôt, le Parc naturel marin du Golfe du Lion.

Cet article m’amène à préciser ma position sur ce projet dont je ne souhaite pas, comme je l’ai déjà dit, que l’intérêt général qu’il porte pour le département soit instrumentalisé à l’encontre du représentant de l’Etat, alors que mon intention et ma volonté ne sont pas d’y porter ombrage au contraire, compte tenu des enjeux qui y sont rattachés.

Lisant il y a quelques jours ce manifeste qui a été rendu public ce jeudi 3 mai 2012, je souhaite répondre et préciser que j’ai reçu seulement mi-avril, deux délibérations prises fin mars par deux communes et je reste encore dans l’attente de la délibération de la communauté d’agglomération Perpignan-Méditerranée (PMCA) qui devrait, dans les prochains jours, désigner son représentant au Conseil de gestion du Parc.

Je souhaitais extraire l’installation du Parc marin de toute contingence politique, à laquelle un préfet doit être naturellement étranger, mais je ne suis pas insensible au désir exprimé par les signataires du manifeste en leur précisant, toutefois, que la désignation par le préfe, des deux personnes qualifiées sera concomitante à la signature de l’arrêté instituant le Parc (arrêté signé par moi-même et l’Amiral, préfet maritime de la Méditerranée), qu’il n’y a donc pas de retard puisque l’autorité qui désigne est la même que celle qui installe le Conseil de gestion.

Dès lors, lorsque la dernière délibération en attente de la communauté d’agglomération Perpignan-Méditerranée me sera parvenue, j’ai pris la décision d’installer, dans les délais de convocation, avec l’Amiral, préfet maritime, le Parc naturel marin du Golfe du Lion à la condition expresse que cette installation se fasse en préfecture afin que le choix de ce premier Conseil de gestion du Parc ne porte pas atteinte, dans l’interprêtation qui pourrait en être faite, à l’obligation de réserve à laquelle je suis soumis jusqu’au 17 juin 2012 et dont je démontre un respectr scrupuleux depuis le 23 mars”.