Communiqué de presse du mouvement politique “Oui Au Pays Catalan”.

 

“Hier, nous avons appris avec inquiétude qu’un amendement « caché » de la loi ÉLAN (Évolution du Logement, de l’Aménagement et du Numérique), autorise les nouvelles constructions dans les zones appelées « dents creuses », c’est-à-dire les zones vierges entre deux zones déjà urbanisées.
Ces secteurs, qui jusqu’à présent n’étaient pas constructibles, vont donc le devenir. Notre littoral risque de se voir encore défiguré, simplement parce que Paris en a décidé ainsi… Nous ne pouvons pas le tolérer ! À long terme, l’impact de cette nouvelle urbanisation sur l’écosystème serait catastrophique, et nous savons très bien que seules des considérations économiques ont présidé à la rédaction de cet amendement. Encore une fois, le gouvernement mise sur le tourisme de masse, quitte à détruire notre patrimoine naturel.
Fidèles à leurs engagements initiaux, les jeunes de “Oui au pays catalan” (Joventut de Catalunya Nord) militent pour un tourisme de qualité, pour une fréquentation raisonnée de notre territoire, et pour la protection de notre environnement.
Si ces zones creuses existent, ce n’est pas seulement pour « faire joli ». Elles servent aussi à préserver la biodiversité et à protéger la population, en cas d’inondations notamment. Il est donc primordial de garder nos côtes intactes.
Pourtant, le député LREM (La République En Marche!), M. CAZENOVE, a dit de cet amendement qu’il était un amendement « de bon sens. » Détruire la faune et la flore, précariser l’habitat littoral, c’est du bon sens ?… Mais la question mérite sûrement d’être reformulée : pour qui cet amendement est-il de bon sens ? Pour le Pays catalan, ou pour M. CAZENOVE et ses amis ?
Stop au diktat jacobin ! Nous ne sommes pas et ne serons jamais le bronze-cul de l’Europe ! Nous voulons préserver notre environnement, nos paysages font partie de notre identité !
Oui au Pays catalan, non au béton !”.