Jean-Pierre Chevènement et Olivier Amiel.

A l’occasion du débat organisé demain, vendredi 28 septembre 2012, à Perpignan, par Europe Ecologie Les Verts (EELV) au sujet du Traité européen sur la Solidarité, la Cohésion et la Gouvernance (TSCG), Olivier Amiel, conseiller municipal d’opposition de la Ville de Perpignan, secrétaire départemental et régional du Mouvement Républicain et Citoyen (MRC), invité par EELV, rappelle la position du parti de Jean-Pierre Chevènement, ex ministre de l’Intérieur (Gouvernement Jospin)…

“Depuis sa création il y a tout juste vingt ans, le MRC de Jean-Pierre Chevènement a toujours fait preuve d’une réelle cohérence.

Séparés du Parti socialiste (PS) afin de défendre un “non” républicain au Traité de Maastricht en 1992, nous n’avons pas cessé de vouloir exprimer une position claire au sujet de la construction européenne, qui à notre sens ne peut pas se faire hors du prolongement des nations. C’est ainsi que nous avons également refusé la Constitution européenne et le Traité de Lisbonne.

Plus récemment, en février 2012, Jean-Pierre Chevènement s’était opposé au Sénat au vote du Mécanisme Européen de Stabilité (MES) et à la modification du Traité sur le fonctionnement de l’Unuion européenne voulus par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, avec l’appui d’une consigne de vote du PS peu courageuse consistant à seulement s’abstenir alors que la Haute Chambre venait de basculer à gauche…

Dans la continuité de nos positions, les parlementaires du MRC considèrent que l’évolution proposée aujourd’hui va toujours dans un mauvais sens, car elle conduirait à une atteinte à la souveraineté budgétaire des nations ainsi qu’à une rigueur et une austérité permanente pour les peuples européens. C’est pourquoi, ils voteront contre le TSCG”.