Nicolas Garcia, secrétaire départemental du PCF et Michel Franquesa secrétaire de la section du PCF de Perpignan, communiquent :

“Concernant les enquêtes parues ces derniers jours dans le journal local, nous pouvons nous étonner qu’aucun(e) candidat(e) communiste/Front de Gauche, qui obtient désormais régulièrement 10% (voire plus) des suffrages à toutes les élections, n’ait été soumis à l’opinion des Perpignanaises et Perpignanais. Cela aurait au moins permis une meilleure lisibilité sur les rapports de force au premier tour des municipales et les rassemblements possibles (nécessaires ?) au second. Au-delà de cette remarque, le sondage montre qu’un large rassemblement à gauche est indispensable pour changer de politique à Perpignan et que rien ne pourra se faire sans le Front de Gauche et sa composante PCF. Comme nous l’avons toujours dit, toute guerre des égos est à bannir à gauche : elle entrainerait la division et favoriserait la droite et le FN. En ce qui nous concerne nous proposons un large rassemblement des forces progressistes et de gauche construit, non à partir du sommet et des personnalités, mais à partir d’un travail de proximité avec la population qui débouche sur un projet pour la ville, correspondant aux aspirations du plus grand nombre, tournant le dos à la politique de droite menée à Perpignan depuis des décennies et offrant des garanties d’intervention citoyenne dans la gestion en cas de victoire sur la droite et son extrême. C’est le second enseignement de ces enquêtes d’opinion”.