Suite aux différents articles parus, l’association Union des Savoir-Faire a été contactée par plusieurs candidats, plusieurs étiquettes politiques que nous remercions de l’intérêt qu’ils portent aux métiers d’art en lien avec l’économie locale des Pyrénées-Orientales.

“Nous rappelons que l’action de l’association « Union des Savoir-Faire » a pour ambition d’apporter des solutions au secteur des métiers d’art, une activité spécifique en mutation et fragilisée. Il ne s’agit pas uniquement de positionner des professionnels sur des salons occasionnels, mais d’une innovation sociale, économique et institutionnelle.

Même s’il s’agit d’une micro-économie, compte tenu du classement économique des Pyrénées-Orientales (source INSEE: nous somme en bas de l’échelle), l’association Union des Savoir-Faire souhaite relever le défit de défendre les secteurs des métiers d’art, des produits du terroir et de nos savoir-faire.

Nous prônons des développements socio-économiques basés sur l’ancrage territorial au lieu de productions mondialisées qui appauvrissent les territoires urbains et particulièrement les cantons ruraux. Nous voulons redonner au terme authenticité toute sa signification. Toutefois, nous ne pourrons pas le faire seuls. C’est pourquoi nous lançons la transformation de l’association Union des Savoir-Faire en SCIC (Société Collective d’intérêt Collectif), comme prévu lors du dépôt des statuts en Préfecture au mois d’août 2013. N° : W661001885).

Nous souhaitons que les mécanismes de fonctionnement de la future institution coopérative soient organisés de façon à éviter que les intérêts des mandatés « bureau» prennent le pas sur ceux de leurs mandants « bénéficiaires », cela, dans un esprit de démocratie où chacun peut s’exprimer de manière égalitaire selon le principe: un homme = une voix.

Quelle que soit votre appartenance institutionnelle, politique, professionnelle, nous vous invitons à nous contacter à l’adresse courriel en bas de page.

Nous vous demanderons d’argumenter votre décision pour venir soutenir cette économie locale. Nous ne ferons aucune discrimination, notre objectif étant la mutualisation.

Les institutions locales, régionales et nationales doivent prendre conscience des enjeux que représentent l’ancrage territorial, le développement de circuits courts.

Notre seul but est de présenter une économie locale en travaillant dans le cadre de valeurs démocratiques et apolitiques. Peut-être que cette phrase fera sourire plusieurs personnes au vu de l’actualité, mais que devons nous faire ? Attendre qu’il n’y ait plus d’élections pour vouloir agir comme nous le déclarent certaines institutions ? Mais après quoi: les municipales, les européennes et en 2015, les cantonales et régionales ? Devons-nous vraiment attendre que la mondialisation ait intégralement balayé nos savoir-faire et ruiné nos territoires ?

Dans l’attente de vos réponses, nous vous remercions pour votre attention”.

– Contact : Coralie Pailhes, présidente de l’association Union des Savoir-Faire uniondessavoirfaire@orange.fr

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