(Communiqué)

 

 

-“P-O/ MODEF : non à la viande artificielle et hormonée

L’agence de la sécurité alimentaire de Singapour a autorisé la vente de la viande artificielle de poulet. Le MODEF est scandalisé par ce projet de viande en laboratoire cultivé à partir de cellules animales.

Un audit européen pointe les défaillances dans la traçabilité du bœuf canadien. Il est impossible de savoir si la viande de bœuf importée du Canada contient des résidus d’hormones de croissance car aucun contrôle est effectué lors de l’entrée sur le territoire français. Aujourd’hui, on peut retrouver dans nos assiettes de la viande de bœuf aux hormones de croissance, du saumon OGM, des résidus de ractopamine dans la viande de porc et de dinde. Quel scandale sanitaire ! Les traités de libre-échange (CETA, TAFTA, MERCOSUR) sont de véritables menaces pour les producteurs et la santé des consommateurs.

Le MODEF dit stop à cette mascarade et demande au gouvernement de prendre des mesures fermes et urgentes pour :

Contrôler toutes les denrées alimentaires qui arrivent sur notre territoire,

Interdire les importations de viande qui ne respectent pas les normes européennes. Depuis 1988, l’Europe a interdit les importations de viande bovine issue d’animaux auxquels ont été administrés des hormones de croissance.

Protéger les éleveurs face à la viande artificielle en rappelant la définition du règlement du Parlement européen et du Conseil N 1169/2011du 25 octobre 2011 c’est-à-dire « aux fins du présent règlement, on entend par viande : les parties comestibles des animaux » et non des laboratoires.

Mettre en application l’article L.236-1 A du code rural et de la pêche maritime : « Il est interdit de proposer à la vente ou de distribuer à titre gratuit en vue de la consommation humaine ou animale des denrées alimentaires ou produits agricoles pour lesquels il a été fait usage de produits phytopharmaceutiques ou vétérinaires ou d’aliments pour animaux non autorisés par la réglementation européenne ou ne respectant pas les exigences d’identification et de traçabilité imposées par cette même réglementation ».

Nous disons stop à la viande artificielle, aux accords de libre-échange et leur démantèlement lorsque qu’ils sont en vigueur (CETA à 90% en vigueur aujourd’hui)”.